Ces habitants ont récemment lancé un appel aux autorités locales pour qu’elles interviennent rapidement pour mettre fin au tapage que provoquent, chaque nuit, les rodéos urbains.
Cette sonnette d’alarme a été entendue par la Gendarmerie royale dont des équipes ont entrepris depuis cinq jours des rondes pour endiguer ce problème qui entrave l’ordre public.
Lors de cette campagne, des barrages mobiles de contrôle des deux-roues ont été dressés le jour et la nuit à la grande satisfaction des habitants par les gendarmes des brigades de Miramar et de Témara plage.
Le contrôle a permis la vérification de l’identité des conducteurs ainsi que les données techniques des motos dont la puissance des moteurs est illégalement relevée pour provoquer des bruits assourdissants. Selon la gendarmerie de Harhoura, les contrôles ont permis la saisie et le transfert vers la fourrière des motos non conformes à la règlementation en vigueur.
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Des amendes ont été également établies. Quant au grave problème que causent ces rodéos pendant la nuit, les riverains du boulevard de Harhoura, qui va de la grande mosquée face à la forêt au rond-point dit «Paul», saluent les efforts de la gendarmerie pour lutter contre ce fléau -qui inclut aussi des rodéos de voitures.
Ils espèrent voir «un renforcement des rondes pour mettre fin aux violations de l’ordre public», selon des habitants. En effet, la pollution sonore causée par ces activités nocturnes perturbe la quiétude des riverains.
Le rodéo urbain, aussi appelé rodéo motorisé ou cross bitume, est une activité illégale consistant à utiliser des deux-roues motorisés, des quads ou des scooters, pour réaliser des levées de roue plein gaz associées à plusieurs figures, et ce, sur la voie publique.