Au fur et à mesure que la fête du sacrifice approche, la flambée des prix des moutons se poursuit.
Comme le constate le quotidien Al Akhbar ce mercredi 28 juin, les prix ont atteint ces derniers jours des records.
En effet, les prix ont drastiquement augmenté à partir du week-end dernier. Une hausse que les éleveurs-vendeurs attribuent majoritairement aux intermédiaires et autres «chennaqas».
Ceux-ci, comme l’explique le journal, achètent les moutons au prix du gros et les revendent à l’unité au milieu des quartiers populaires, entraînant une hausse des prix.
Cette hausse s’explique également par l’augmentation de la demande de la part des fonctionnaires et des salariés. Ainsi, dans certaines grandes villes, le prix moyen s’élève à 4.500 dirhams pour le mouton sardi et 3.500 dirhams pour les autres races.
Dans plusieurs marchés hebdomadaires, comme le Sabt Mers El Kheir (samedi) près de Temara ou celui de Souk El Had Bouknadel près de Salé, le quotidien constate une augmentation record des prix des moutons, ce qui a contraint plusieurs éleveurs à ne pas vendre leurs moutons dans les marchés, mais plutôt à l’entrée, sinon dans des garages aménagés dans des petites ruelles, rapportent les reporters d’Al Akhbar.
Selon des professionnels, cette hausse des prix s’explique également par le coût de production du mouton qui dépasse le prix de vente, ce qui contraint l’éleveur à augmenter ses prix pour assurer ses gains.
D’autres attribuent cette hausse des prix à l’augmentation du nombre d’intermédiaires et de «chennaqas» qui contrôlent les marchés, en permettant la hausse ou la baisse des prix.