A cause de recettes fortement grevées par la hausse du prix des carburants, les chauffeurs de taxis d’Oujda, comme partout dans le Royaume, ont répondu à l’appel de grève lancé par cinq centrales syndicales (la Confédération démocratique du travail -CDT, l’Union marocaine du travail -UMT, l’Union générale des travailleurs du Maroc -UGTM, la Fédération démocratique du travail -FDT et l’UNTM).
Avec ce premier mouvement de protestation, lancé depuis le début de la hausse du prix des carburants, plombés par la hausse des cours de pétrole sur les marchés internationaux, les professionnels du transport appellent les autorités à intervenir pour limiter l’impact de cette augmentation sur leur revenu.
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Interrogé par Le360, un chauffeur gréviste, membre de l’UMT, explique que «les professionnels ont été obligés de sortir protester dans la rue, parce qu’ils n’arrivent plus à faire face à l'impact de la hausse du prix des carburants, qui a eu des répercussions négatives sur leur recettes quotidiennes et leur pouvoir d’achat».
De son côté, Aziz Daoudi, secrétaire général de l'Union syndicale du transport routier, affiliée à l'UMT, appelle le gouvernement à intervenir pour plafonner les prix des produits pétroliers, et trouver une issue favorable au dossier de la Samir, pour bénéficier des capacités de stockage de la raffinerie.
Cette grève intervient à la suite de plusieurs rounds de discussions menés par le ministère du Transport avec des syndicats et plusieurs fédérations de transporteurs routiers.