Contacté par Le360, le Dr Abderrahmane Nidal, médecin exerçant à l’hôpital Sidi Lahcen à Témara, a qualifié d’"infondées" les allégations quant à cet incident où il s’est trouvé accusé d’avoir délivré un certificat à une personne décédée. Il a ainsi expliqué avoir reçu, courant janvier, un patient âgé accompagné d’une femme se présentant comme sa fille. "Elle m’a présenté le cas de son père, souffrant, et demandé si son état de santé nécessitait du repos en tant qu’employé dans une société privée. Effectivement, le patient avait besoin de repos et je lui délivré un certificat de quatre jours gratuitement, comme l’exige le règlement", nous a-t-il confié. "La prétendue fille du patient, qui a dit avoir oublié dans la précipitation la CIN du malade, m’a demandé de signer un certificat d’arrêt de travail et non d’invalidité -je tiens à vous le préciser- pour une longue durée, ce que j’ai refusé, lui expliquant que j’étais prêt à recevoir le patient pour une nouvelle consultation, une fois les quatre jours passés, et prolonger la durée de repos en cas de complications". Tel est le témoignage du Dr Nidal, qui a regagné son domicile après son audition par la police.
A aucun moment, il ne dit avoir douté de la mauvaise foi de cette dame qu’il assure n’avoir jamais rencontrée auparavant, faisant savoir que sa surprise a été grande d’apprendre qu’il faisait l’objet d’une plainte et était convoqué par la police.
Au sujet de la somme de 200 dh qu’il aurait perçue, le Dr Nidal a répondu, sourire aux lèvres, qu’il s’agissait d’un pur mensonge, se disant confiant en la justice pour avoir, tout au long de sa carrière, respecté les règlements et le serment d’Hippocrate.