Les négociations entre la direction de l’Office National des Aéropors (ONDA) et le bureau national unifié des contrôleurs aériens, entamées en août dernier, n’ont visiblement pas permis d’éviter la grève. Le bureau syndical, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT) a décidé d’entamer un mouvement social à partir du 8 octobre 2022 en assurant toutefois un «service minimum» dans l'intégralité de l'espace aérien marocain, pour une durée de 15 jours.
Durant le débrayage annoncé, les aiguilleurs du ciel cesseront toute fourniture de services de la circulation aérienne dans l'ensemble des aéroports et espaces aériens marocains, souligne un communiqué de bureau syndical.
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Toutefois, les services de contrôle de la navigation aérienne seront assurés, poursuit le communiqué, au profit des vols du palais royal, des vols d'Etat, des vols militaires, des vols sanitaires, des vols à caractère purement humanitaire et des vols participant à des opérations de recherche et de sauvetage.
Le bureau national unifié des contrôleurs aériens se réserve, par ailleurs, le droit de prolonger, surseoir ou annuler le mouvement social en fonction des circonstances, souligne le même.
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La principale revendication des contrôleurs aériens est l’instauration d’une «prime de revalorisation salariale», laquelle a été actée dans un protocole d’accord signé en 2019 avec l’ex-directeur de l’Office national des aéroports (ONDA), Mohamed El Oufir.
Selon nos informations, le montant de la prime ATM (Air traffic management) n’a pas été précisé dans le protocole de 2019. Les contrôleurs aériens, qui n’en sont pas à leur première menace de grève, ont été à maintes fois invités à faire preuve de patience, au vu du contexte difficile que traverse l’Office public, en lien avec les effets des deux années de pandémie qui se sont soldées par des pertes successives de l’ordre de 2 milliards de dirhams (2020) et 1,6 milliard de dirhams (2021).