Le médecin plasticien El Hassan Tazi poursuivi pour traite d’êtres humains, escroquerie et falsification de documents a nié, au cours de l’enquête détaillée, tous les chefs d’inculpation retenus contre lui.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du lundi 25 avril, que l'accusé a déclaré aux enquêteurs que son travail se limitait à la salle de diagnostic et au bloc opératoire de la chirurgie esthétique. Et Tazi de poursuivre que tout ce qui est financier relevait des prérogatives de sa femme( M.B) qui occupait le poste de directrice financière. Pour ce qui est des tâches administratives et des contacts avec les patients c’est, précise-t-il, son frêre, Abderreazak Tazi, qui s’en occupait.
Autant dire que le principal accusé dans cette affaire cherche à se disculper en affirmant qu’il ne savait pas ce qui se passait dans la clinique et en jetant toute la responsabilité sur sa femme et son frère. Sauf que son épouse a, lors de son interrogatoire récusé ses propos en déclarant qu’il était au courant de toutes les activités de la clinique. D’ailleurs, poursuit-elle, toutes les décisions qu’elle prenait avec son frère devaient être validées par le patron de la clinique, El Hassan Tazi, avant qu’elles ne soient exécutées.
Le médecin plasticien a été, par ailleurs, mis en cause par la deuxième accusée, qui a déclaré qu’elle le connaissait dans le cadre du travail qu’elle effectuait en tant qu’intermédiaire dans la collecte des dons auprès des bienfaiteurs. Al Ahdath Al Maghribia rapporte que Tazi a nié avoir des relations étroites avec l’accusée en affirmant qu’il l’a connue lors d’une visite éclair dans son bureau. Il a déclaré aux enquêteurs qu’il ne savait pas que la direction de la clinique lui fournissait des dossiers et des photos des patients. Et Tazi de poursuivre qu’il était au courant seulement de l’aide qu’elle fournissait aux malades démunies.
Mais l’intermédiaire a réfuté ses propos en affirmant qu’elle le connaissait très bien et qu’ils se sont rencontrés, à maintes reprises, en compagnie de son frère Abderrazak. Ce dernier a, lui aussi, essayé des nier l’avoir connue mais l’accusée a indiqué qu’il lui a fourni un smartphone pour être en contact avec la clinique et lui a donné l’autorisation de consulter les dossiers des malades pour collecter des dons auprès des bienfaiteurs.