À Agadir, la station de grands taxis du quartier Sidi Youssef, qui devait être temporaire, continue de causer des difficultés aux professionnels et aux habitants, car elle fonctionne depuis plus de deux ans sans offrir les services de base.
«Terrain poussiéreux sans goudron ni terre battue, c’est une station anarchique par excellence», lance Jamal Sahel, président de l’Association professionnelle des propriétaires et chauffeurs des petits taxis à Agadir, dans une déclaration pour Le360.
Face au silence de la commune, notre interlocuteur en a profité pour lancer un message au président du conseil communal: «Monsieur Akhannouch, la commune que vous présidez ne souhaite pas dialoguer».
Jamal Sahel soupçonne ses vice-présidents de lui cacher la réalité. «Comment expliquer qu’Aziz Akhannouch ait visité certains quartiers populaires et la gare routière, sans passer par la station principale de taxis lors de son déplacement à Agadir il y a deux mois? Ses vice-présidents tentent-ils de dissimuler cette catastrophe?».
Cette exaspération est partagée par Said El Messaoudi, acteur associatif, qui évoque des conditions «catastrophiques» dans cette station. «Ça fait deux ans que ce calvaire dure. Ni infrastructures ni équipements publics qui permettraient aux usagers d’attendre dans des conditions dignes. Ça fait mal au cœur».
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