Le tribunal de première instance de Tétouan a condamné à une peine de cinq mois de prison ferme et à une amende, dans la soirée du lundi 27 février 2025, un octogénaire, auteur d’une vidéo montrant une agression à l’encontre d’une femme et de sa fille, mineure.
Selon des sources d’Al Akhbar de ce mercredi 29 janvier, cette condamnation fait suite aux poursuites judiciaires enclenchées à l’encontre de cet individu par le procureur du Roi de ce même tribunal, l’accusant d’avoir frappé une femme, qui louait une chambre à son domicile, avec un bâton, lors d’une altercation, et d’avoir de plus violemment agressé sa fille mineure, en la poussant avec son pied, ce qui l’avait fait tomber dans les escaliers, mettant en danger sa sécurité, voire sa vie.
Cette affaire, qui avait fait grand bruit ces dernières semaines, trouve son origine dans une vidéo de cette agression, publiée sur les réseaux sociaux.
La séquence aurait été filmée et conservée pour preuve par une personne présente au moment des faits, dus à un retard de paiement du loyer mensuel de la locataire.
D’après des interlocuteurs du quotidien, la victime s’était initialement rendue à un poste de police pour porter plainte, mais elle s’était finalement désistée en faveur de l’octogénaire, reconnaissant l’existence de différends liés au contrat de location, et à ses retards de paiement.
Les procès-verbaux avaient alors été transmis sous forme d’informations judiciaires.
Cependant, la diffusion de la vidéo montrant l’agression a mené à l’ouverture d’une enquête judiciaire, à cause des faits filmés.
Dans cette vidéo, précise le quotidien, l’homme, âgé, y agresse cette femme, en présence d’un enfant.
L’homme a ensuite violemment poussé cet enfant avec son pied, le faisant tomber dans les escaliers de ce bâtiment insalubre et délabré, dans le quartier périphérique de Kariat Sebaa, à Tétouan.
La vidéo avait provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, dont l’indignation des militants d’ONG.
De nombreuses associations de défense des droits de l’Homme, à Tétouan, ont dénoncé la violence de cet homme âgé, propriétaire du logement qu’il louait à la victime et sa fille.
Ces militants d’ONG ont déclaré que, même en cas de non-paiement du loyer, des dispositions légales régissent ces situations et ont également condamné l’agression de la petite fille et les dangers auxquels elle a été exposée.
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