Les autorités de la capitale économique doivent trouver plus de ressources pour poursuivre les travaux de réaménagement du zoo d’Aïn Sebaâ et faciliter le transfert de l’étranger des animaux à ce parc, dont la gestion a été récemment confiée à la société Dream Village.
A l’arrivée, un déficit qui se creuse pour atteindre 30 millions de dirhams sur les trois prochaines années. La solution envisagée est d’augmenter les tarifs d’accès à cette infrastructure, indique le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 22 octobre, sans en préciser le montant. «Cette augmentation fera l’objet d’un débat au sein de la mairie, prévu ce même mardi», lit-on. Les tarifs d’accès au zoo avaient initialement été fixés à 50 dirhams pour les adultes et 25 dirhams pour les enfants.
En plus des aspects financiers, la mairie a reconnu être confrontée à plusieurs difficultés qui sont à l’origine du retard pris dans l’ouverture du zoo, car elle doit assurer un service de qualité tout en couvrant le déficit de gestion prévu pour le début de l’année 2025.
Ce zoo est l’un des projets en souffrance dans la ville de Casablanca. Alors qu’il était censé démarrer ses activités en 2014, ce parc est resté fermé au public, entraînant une dégradation de ses équipements, lesquels nécessitent des travaux de rénovation avant l’ouverture du zoo. Ce dernier s’étale sur une superficie d’environ 13 hectares, dont dix hectares destinés à accueillir les animaux et trois dédiés aux espaces de jeux et loisirs.
Pour rappel, le projet vise à transformer l’ancien zoo, considéré comme un patrimoine de la ville, en un parc moderne qui répond aux besoins de la métropole en termes d’infrastructures de divertissement. Les travaux ont été réalisés sur financement de la direction générale des collectivités locales relevant du ministère de l’Intérieur (130 millions de dirhams), la municipalité de Casablanca (80 millions) et la région de Casablanca-Settat (40 millions).