L’exercice Maroc Mantlet 2024, organisé du 9 au 20 septembre, a vu les forces armées marocaines et américaines s’entraîner conjointement à la gestion des catastrophes. À Ksar Sghir, au sein de la cinquième base navale, un scénario de séisme a permis de tester et de renforcer les capacités d’intervention en situation de crise, indique un communiqué de l’ambassade des États-Unis au Maroc.
Maroc Mantlet 2024 a ainsi réuni des intervenants de divers horizons autour d’un objectif commun: améliorer les capacités de réponse en cas de catastrophe naturelle. Pendant près de deux semaines, «soldats, aviateurs, pompiers et secouristes médicaux d’urgence de la Garde nationale de l’Utah se sont entraînés avec leurs homologues marocains dans des opérations de gestion des catastrophes», fait savoir le communiqué.
L’exercice Maroc Mantlet 2024, organisé du 9 au 20 septembre, a vu les équipes marocaines et américaines s’entraîner conjointement à la gestion des catastrophes. (US Embassy Morocco/Facebook)
«Aux côtés des Forces armées royales (FAR) et d’agences civiles marocaines, Maroc Mantlet 2024 a marqué l’aboutissement d’une année de planification et de coordination entre la Garde nationale de l’Utah et leurs homologues marocains. L’exercice comportait six modules d’entraînement et s’est déroulé à l’Unité de secours et de sauvetage et à la cinquième base navale», détaille-t-on.
Cité par le communiqué, l’ambassadeur Puneet Talwar a noté que «les programmes d’entraînement conjoints entre les États-Unis et le Maroc sont un élément essentiel du partenariat stratégique de sécurité entre notre pays et le Royaume. Maroc Mantlet renforce notre sécurité et améliore notre préparation tout en perfectionnant la coordination dans les réponses d’urgence face aux catastrophes naturelles».
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Cet exercice combine plusieurs aspects, notamment la recherche et le sauvetage en milieu urbain, la lutte contre les incendies, la formation aux interventions médicales d’urgence, la réponse et la décontamination CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire), ainsi que le sauvetage aquatique impliquant l’utilisation d’hélicoptères.
«Le point culminant de l’exercice a été la démonstration de l’interopérabilité entre les FAR, la Direction générale de la protection civile, le ministère de l’Intérieur et d’autres agences du Royaume. Le travail d’équipe, depuis les premières étapes de la planification jusqu’à l’entraînement et l’exécution sur le site de la catastrophe simulée, a clairement mis en lumière les progrès réalisés après plus d’une décennie de coopération entre le Royaume du Maroc et la Garde nationale de l’Utah», a déclaré le lieutenant-colonel Brady Pollock, commandant adjoint de la 8ème Force de Réponse nationale de la Garde nationale de l’Utah.
Une collaboration militaire qui dépasse les 100 engagements annuels
La relation entre la Garde nationale de l’Utah et le Royaume du Maroc s’inscrit dans le cadre du State Partnership Program. Lancé en 2003, ce programme facilite les échanges et les opportunités d’entraînement commun entre les deux pays, et ce, dans des domaines aussi variés que l’assistance humanitaire, la préparation aux catastrophes ou encore les missions civiques.
En tout, le Maroc participe à plus de 100 engagements militaires avec les forces américaines chaque année. Il accueille African Lion – le plus grand exercice militaire annuel sur le continent – et est un partenaire majeur des programmes américains de formation militaire internationale et de ventes militaires à l’étranger, conclut l’ambassade des États-Unis au Maroc.