Les tenues amazighes constituent un riche patrimoine qui exprime l’identité des habitants des régions de Souss et de Guelmim-Oued Noun. Elles sont cousues avec beaucoup d’habileté par les mains de femmes et d’hommes soucieux de préserver ces habits de l’extinction et se distinguent par leurs couleurs vives et leurs ornements riches en symboles amazighs.
Plusieurs coopératives féminines opérant dans les diverses villes du Souss (Agadir Ida-Outanane, Inezgane, Ait Melloul, Chtouka Ait Baha, Tiznit, Tata) et de Guelmim-Oued Noun (Sidi Ifni, Guelmim) produisent ces vêtements, qui sont demandées notamment pour les occasions nationales et religieuses, ainsi que pour les célébrations de mariage et autres fêtes.
Mina Akhraz, présidente de la coopérative de couture et de broderie «Tigni Lkhir» dans la commune d’Aourir, au nord d’Agadir, a expliqué, dans une déclaration pour Le360, les secrets de la production de cet habit amazigh, notant que le processus de couture et de broderie passe par plusieurs étapes.
Elle nous fait aussi part des efforts que cette coopérative entreprend pour pérenniser et moderniser ces tenues traditionnelles. «Notre coopérative s’attache à développer l’habit amazigh et préserver son identité, tout en introduisant quelques modifications pour le rendre adapté aux différents groupes d’âge, en particulier les jeunes», note-t-elle.
«Ce type d’habits est populaire aussi bien auprès des Marocains résidant au Maroc que de la communauté marocaine à l’étranger, ainsi que de certains touristes étrangers», ajoute-t-elle.
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