Révolu le temps où l’on pouvait s’attaquer à des citoyens, en les menaçant ou en les insultant, sur les réseaux sociaux. Cela tombe sous le coup de la loi et ceux qui avaient fait du Kejaâ-bashing l’ont appris à leur compte, affirme le journal Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 11 mai.
Selon la publication, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ, qui a une compétence sur tout le territoire national), a auditionné dernièrement plusieurs individus qui s’en étaient pris à Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF, sur des pages créées sur les réseaux sociaux.
D’après la publication, les enquêteurs avaient demandé aux personnes convoquées de fournir des preuves de leurs accusations contre le patron de la FRMF. Mais, ajoute le journal, elles ont été dans l’incapacité de répondre et, du coup la BNPJ est passée à un stade supérieur.
Al Akhbar affirme dans ce sens que les enquêteurs sont convaincus que les pages sur les réseaux sociaux qui diffament le patron de la FRMF n’étaient pas de leur propre initiative, mais que d’autres parties, forcément intéressées, se cachaient derrière. Qui exactement? Cela reste du ressort de l’enquête toujours en cours.
Pour rappel, Fouzi Lekjaâ avait refusé de réagir à titre personnel contre ces campagnes de dénigrement. La FRMF était d’un autre avis et avait porté l’affaire devant la justice.
Affaire à suivre…