Carburants: craintes de nouvelles hausses des prix à la pompe

Pistolet de carburant. 

Pistolet de carburant.  . andreas160578 / Pixabay

Revue de presseKiosque360. Alors que les Marocains s’attendaient à une baisse des prix des carburants en ce mois de septembre, c’est le contraire qui s’est produit. Et les craintes de nouvelles hausses planent sur le Maroc, comme sur plusieurs pays, dans un contexte tendu, rapporte le quotidien Al Akhbar dont est tirée cette revue de presse.

Le 05/09/2022 à 19h22

Les automobilistes se sont réveillés, dès l’aube de ce mois, sur une hausse des prix des carburants, notamment du gasoil qui a connu une augmentation autour de 1 dirham le litre, tandis que le prix de l’essence s’est stabilisé, du moins jusqu’à présent. «Cette hausse des prix des carburants dans les stations-service des différentes régions du pays a surpris les Marocains puisqu’ils tablaient sur une baisse des prix à la pompe pendant ce mois de septembre», rapporte le quotidien Al Akhbar qui se penche sur ce sujet dans son édition du mardi 6 septembre.

Dans un contexte tendu en Europe, avec le conflit en Ukraine, conjugué à la suspension des livraisons du gaz russe au Vieux continent, des craintes de nouvelles hausses des prix planent sur les pays européens et plusieurs autres, dont le Maroc, indiquent les sources du quotidien. En effet, la décision du géant russe Gazprom d’interrompre les livraisons de gaz vers l’Europe via l'Allemagne a eu des effets sur les marchés en Europe et ailleurs.

«La coupure a été expliquée par Moscou par des raisons de maintenance des infrastructures gazières, notamment Nord Stream, pipeline crucial pour l'approvisionnement des Européens, mais les pays européens craignent que la suspension des livraisons dure en guise de réponse aux sanctions des Etats occidentaux», font savoir les mêmes sources. Et, à l’approche de l’hiver, les européens craignent une crise énergétique, accentuée par la fermeture du robinet du gaz russe alimentant une partie de l'Europe.

Dans ce sillage, poursuit le quotidien, les Européens accusent le président russe, Vladimir Poutine, d’avoir utilisé le gaz «comme arme de guerre», ce que Moscou rejette. Cette situation s’est répercutée immédiatement, en Europe, sur les prix de l’énergie qui ont connu une hausse à hauteur de 400%, provoquant en même temps une crise du transport maritime assez aiguë. Lundi, ajoute enfin le quotidien, les cours du pétrole sont repartis à la hausse, d'autant que les puissances pétrolières ont fait allusion à une réduction de la production de pétrole afin de stabiliser les prix.

Par Mohamed Younsi
Le 05/09/2022 à 19h22

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Qu'est ce que croit la petite europe? On veut sanctionner la Russie pour la punir, et on veut qu'elle continue à leur livrer son gaz. C'est vraiment se prendre pour la cuisse de Jupiter. Certains devraient revoir leur copie, car ils continuent de vivre comme s'ils étaient encore puissance économique; c'est à se tordre de rire.

Oui le gaz a augmenter mais le pétrole est descendu de 130 dollars à 90 dollars, et les pétroliers n ont pas répercute la baisse que quelques centimes avant le covid on payait la tonne gasoil 9500 dhs aujourd'hui 14500 dhs alors le citoyen demande le plafonnement des marges des importateur et distributeurs qui ont fait plus de 300 % de bénéfices que en 2019 les sociétés cotées en bourse et les rapports sont là preuve l Europe étudie à part la remise accordée aux citoyens de 1 à 2 dhs litre va aussi surtaxér les petroliers.

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