Casablanca: c’est l’hémorragie parmi les cadres de la commune

Le siège du Conseil de la ville de Casablanca

Le siège du Conseil de la ville de Casablanca . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseLa mairie de Casablanca se trouve face à un sérieux problème de management des ressources humaines. L’effectif, déjà réduit, ne cesse de diminuer en raison des départs volontaires, des démissions et des départs en retraite anticipée, rapporte le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 21/04/2023 à 20h14

Les départs à la retraite, les départs volontaires ou les démissions paralyseraient l’administration du conseil de la ville de Casablanca. En plus de ceux qui partent après avoir atteint la limite d’âge, la cadence des départs s’est accélérée ces derniers temps.

D’après les sources du quotidien Assabah qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end, «une ancienne directrice du conseil de la ville a déposé sa demande de départ volontaire après toute une série d’exclusions et d’entraves dans sa mission».

Dans le lot, poursuit le quotidien, «une autre fonctionnaire a définitivement jeté l’éponge pour aller voir sous d’autres cieux, alors qu’une autre, qui avait déjà assumé des responsabilités dans l’organigramme de la commune, a déposé sa demande pour bénéficier d’une retraite anticipée».

De même, plusieurs autres fonctionnaires et cadres préfèrent ne plus s’afficher, en se limitant au strict minimum. Cet état de fait, expliquent les sources du quotidien, serait provoqué par la nouvelle politique de gestion des ressources humaines qui serait basée essentiellement sur des alliances et non des compétences.

Cette hémorragie de départs impacterait le fonctionnement de la commune urbaine de Casablanca, qui ne compte que 10.200 fonctionnaires. De plus, fait savoir le quotidien, «la plupart de ces fonctionnaires sont aujourd’hui à la veille de leur retraite et plusieurs autres ne sont ni formés ni encadrés et demeurent pratiquement au chômage».

Cette problématique, poursuit le quotidien, est soulevée à l’occasion de la préparation, de l’examen et de l’approbation des budgets du conseil de la ville, mais aucun suivi n’est assuré pour mettre en place des politiques pour résoudre définitivement le problème.

C’est ainsi que «l’effectif du personnel de la commune urbaine de Casablanca est passé de 14.452 fonctionnaires en 2015 à 10.599 en 2021 et à moins de 10.200 en 2022», indiquent les mêmes sources. Et de préciser que «plus de 81.85% de cet effectif est âgé de 50 à 62 ans, alors que la catégorie âgée de moins de 35 ans ne représente que 0.10%».

Par le360
Le 21/04/2023 à 20h14

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10200 !!! C'est déjà énorme alors que des villes comme new-york et Londres sont gérées avec bcp moins de personnel.

Et avec tout ces gens, on ne voit personne; pas un seul policier ni inspecteurs de police sillonner les cartiers sensibles où la criminalité et l'insécurité règnent dans cette ville. Et au lieu de rester figés devant leurs écrans pour suivre les caméras de surveillances installées uniquement sur les grands artères de la ville, il vaut mieux qu'ils bougent dehors et faire régner l'ordre dans les petites ruelles, ou installer des antennes de police dans tous les cartiers. de la ville pour être plus près des citoyens, protéger les citoyens, et économiser beaucoup d'argents à la Mairie de Casablanca, entre autres villes aussi mal réputés pour ĺa sécurité; mais pour ça, il faut des hommes de poigne capables de diriger.

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