Casablanca: des drones pour contrer l’habitat insalubre et l’occupation illégale du domaine public

Un drone.

La Wilaya de Casablanca-Settat utilise désormais des drones pour lutter contre l’occupation illégale du domaine public et les habitats insalubres.. DR

Revue de presseLa Wilaya de Casablanca-Settat utilise désormais des drones pour lutter contre l’occupation illégale du domaine public et les habitats insalubres. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 21/11/2023 à 19h35

La wilaya de Casablanca-Settat a utilisé des drones pour identifier les zones marquées par l’occupation illégale du domaine public, les souks non autorisés, les habitats insalubres ainsi que les points de regroupement des charrettes à traction animale, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 22 novembre.

D’après le journal, les drones utilisés par la Wilaya fournissent une base de données riche en images et en coordonnées précises permettant aux autorités de cibler leurs interventions et de coordonner leurs opérations sur le terrain.

Selon les sources du quotidien, les autorités sont intervenues mi-novembre dans les quartiers de l’ancienne médina de Casablanca. Dans ces quartiers relevant de la préfecture de Sidi Belyout, plusieurs marchés non-autorisés sont improvisés, avec des kiosques au milieu des ruelles.

Quelques heures avant cette intervention, des drones utilisés par la Wilaya de Casablanca-Settat ont fourni aux autorités des données précises sur l’ampleur du phénomène, notamment sur l’emplacement exact des marchés et les kiosques improvisés à l’intérieur de l’ancienne médina.

La préfecture de Sidi Belyout n’est pas la seule concernée par les interventions des autorités. Ces dernières ont en effet démantelé une grange dédiée à l’élevage des vaches et fermé plusieurs commerces non autorisés spécialisés dans la vente de fruits et légumes, rapporte Assabah.

Les autorités ont également procédé à la démolition d’un souk non-autorisé. Lors de leurs opérations, elles ont averti plusieurs individus impliqués dans ces activités illégales et non autorisées, conclut le journal.

Par Khalil Rachdi
Le 21/11/2023 à 19h35