Casablanca: des pharmacies «fantômes» menacées de fermeture définitive

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Revue de presseKiosque360. La chasse est lancée contre ces pharmaciens qui désertent leurs officines pour se consacrer à d’autres activités comme la promotion immobilière, tout en confiant la gestion de leurs pharmacies à des tiers non diplômés. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien

Le 12/04/2022 à 19h55

L’étau se resserre autour des pharmaciens fantômes. Le ministère de l’Intérieur s’est saisi du dossier de ces officines abandonnées par leurs propriétaires à des proches pour se consacrer à d’autres activités. Elles risquent désormais la fermeture définitive, rapporte Assabah dans son édition du mercredi 13 avril. Le journal s’intéresse particulièrement au cas des pharmaciens qui se sont reconvertis dans la promotion immobilière, dans l’agriculture et l’élevage, ou d’autres activités lucratives au détriment de leurs officines. Ces dernières continuent certes d’opérer, mais leur gestion est confiée aux époux et épouses de ces pharmaciens, voire à d’autres proches. Pour rappel, la réglementation en vigueur impose la présence du pharmacien dans le lieu de commercialisation des médicaments. A défaut, il risque des poursuites légales.

Comme le précise la publication, l’ampleur de plus en plus grandissante de ce phénomène a alerté l’ordre des pharmaciens, qui a saisi le ministère de l’Intérieur pour connaître les chiffres réels des pharmacies concernées par cette tendance. Ces dernières devraient être définitivement scellées, et leurs propriétaires devraient se voir retirer les autorisations de commercialisation de médicaments, en raison de leur infraction au code de la profession.

Selon les premières indiscrétions, c’est principalement dans les grandes villes comme Casablanca que les pharmaciens fantômes sont le plus répandus. Leurs officines sont aujourd’hui confiées à des tiers dont la plupart ne disposent d’aucun diplôme pouvant justifier leur activité. Ceci est d’autant plus problématique que la réglementation est bien claire à ce propos, puisqu'elle impose à tout pharmacien qui doit s’absenter pour une durée donnée de sa pharmacie d’en informer la Direction des médicaments relevant du ministère de la Santé. De même, son absence de son commerce doit être d'une durée raisonnable, durant laquelle un confrère diplômé assurera la gestion de la pharmacie et la vente de médicaments.

D’après Assabah, la chasse à ces pharmaciens fantôme entre dans le cadre de mesures visant à remettre de l’ordre dans ce secteur qui connaît moult dysfonctionnements depuis quelques années. Cette situation fait d’ailleurs craindre le pire pour certaines officines, menacées aujourd’hui de faillite en raison des problèmes que vit la profession. Sur les 12.000 pharmacies opérationnelles au Maroc, plus de 3.500 encourent la faillite.

Par Fayza Senhaji
Le 12/04/2022 à 19h55

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Excellente initiative de l'Etat. Il faut un numérus closus comme dit Amed il y a trop de pharmacies par rapport à la population. Et contrôler les pharmaciens qui ont une pharmacie au Maroc, qui laissent la gestion à des employés non diplômés qui ne connaissent que le Doliprane, et ont une autre pharmacie à l'étranger. C'est inadmissible.

Y a des officines à Mohammedia où on ne voit jamais le pharmacien.Certains d'entre eux ont quitté le Maroc définitivement. Une enquête des responsables s'impose pour mettre fin à cette anarchie du secteur .

Il y a même des pharmaciens qui ont immigré au Canada en laissant la gérance aux employées.

Svp reveillez vous!Avec La physique quantique actuelle ment le medecin est Un mecan icien et Le pharmacien vendeur pieces dettaché adieu ces Connerie maintenant il y a la medecine energetique car nous sommes le champ energetique mais les medicaments sont des poisons ecoutez bruce lipton epigenetique

Il y'a qu'au Maroc ou tu trouve un un médecin professeur ou un pharmacien, se donner à d'autre activité, principalement l'immobilier et l'agriculture. Aucune conviction dans les choix de carrière, c'est pour ca que ceux qui ont les moyen partent se soigner à l'étranger.

Il y a des pharmaciens qui ont immigré au Canada et ont laissé leurs employés gérés

Pour répondre à Youssef Vous êtes méchant de dire ça Les études de pharmacies sont très dures Ils travaillent plus que les médecins

"Mieux vaut tard que jamais" dit l'adage. Bientôt on aura des cabinets de médecins sans médecins. Le problème c'est qu'on laisse pourrir des situations anormales jusqu'à ce qu'elle deviennent la règle et après on veut intervenir pour rétablir l'ordre. J'aurai aimé aussi que les autorité sanitaires se penchent sur un autre phénomène qui est celui des consultations minute. Est-il possible pour un médecin de faire une consultation en bonne et due forme en moins de cinq minutes? Je pose la question. Des consultations payées très cher d'ailleurs et qui sont de plus en plus expéditives au point où certains médecins vous donnent l'impression de connaitre votre maladie avant même de vous voir !

Vous avez parfaitement raison !j'espère qu'ils vont se rev9

Un sens de responsabilité et de respect pour tous les marocains valorisation de la fonction d'un Pharmacien à l'officine avec toutes les contraintes aux qu'elles est affecté une grande responsabilité le Pharmacien doit subvenir aux crédits de ses clients au changement des prix dégressifs à la multitude de nouveau produits à la charge financière au périmé...impôts...

D'abord ne pas s'arrêter aux garqndes villes, les pharmacies du plus petit village doivent être aussi concernés par l'obligation de présence et par son contrôle et le Caïd peut assurer ce contrôle. Par ailleurs 12 000 pharmacies, c'est donc un potentiel arithmétique de moins 3000 clients par officine... la faillite attend donc certains ! Donc, 1/un nécessaire numerus clausus doit etre pour la formation d'où autorisation préalable 2/ toute nouvelle ouverture dépendra d'un oblgatoire environnement commercial viable reglementé et non de la distance réglementaire séparant les pharmacies.

la fermeture ,comme sanction ne suffit pas,il faut que l'état exige de ces pharmaciens absents de rembourser les frais de l'ordre de 200 millions déboursés par le peuple pour les former pendant plus de 5 ans, assez de laxisme,les corruptions multiformes ,les bacs sahbis,les détournements de fonds ,et d'autres et d'autres,vont fragiliser l'état et ainsi la stabilité bénéfique au maroc deviendra le chaos profitable à d'autres malfaiteurs ,la solidité de l'état est la garantie de la stabilité bénéfique pour la paix au maroc!allez aux sanctions sans recul!

A une certaine époque, le pharmacien ou pharmacienne faisait office de médecin puisqu'il conseillait ses clients sur les médicaments à prendre. Mais actuellement, étant donné leur absence et je dirais même le manque de contact, le client n'a pas d'autre choix que d'arriver avec son ordonnance et se faire servir par les employés de l'officine.

Les vendeurs de pharmacie, livrés à leur propre sort dans des officines, désertées par le pharmacien , se retrouvent en première ligne " grands patrons" confrontés à des clients désemparés demandant soit avant la consultation du médecin ou après, un conseil , un réconfort . Que peut bien leur conseiller un apprenti sorcier sans aucune formation pharmacologique ou psychologique? Très souvent du blabla, du n'importe quoi.Le must c'est quand ils changent les médicaments ou déconseillent les prescriptions du médecin ou carrément déconseillent fortement certaines prescriptions qu'ils remplacent d'eux même après avoir sommairement " flairé " de quoi souffre le malheureux patient "تعلموا يا الحجامة في ريوس اليتامة "

Avons-nous besoin d'un diplôme universitaire pour vendre des médicaments ? La plupart de nos pharmaciens sont incapables de préparer une potion ou une solution pour guérir une simple grippe. Aujourd'hui le choix des médicaments est du ressort des médecins. Les pharmaciens sont devenus de simples points de ventes au service de la big pharma.

oui, bien sur qu'il faut un diplome et heureusement. Si ton pharmacien est incapable de preparer une solution contre la grippe c'est normal car la grippe est un virus qui n'a pour l'instant pas trouver de remede.

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