Casablanca: la hausse du prix des tomates et des poivrons persiste, les commerçants plus que jamais désemparés

A Derb Ghallef, à Casablanca, le prix des tomates oscille entre 8 et 10 dirhams le kilo, alors que les poivrons se vendent entre 12 et 15 dirhams le kilo en cette deuxième semaine de ramadan. 

A Derb Ghallef, à Casablanca, le prix des tomates oscille entre 8 et 10 dirhams le kilo, alors que les poivrons se vendent entre 12 et 15 dirhams le kilo en cette deuxième semaine de ramadan.  . Adil Gadrouz / Le360 (capture image vidéo)

Le 13/04/2022 à 14h54

VidéoEn cette deuxième semaine de ramadan, la hausse du prix des tomates et des poivrons se poursuit. Jamais un kilo de ces légumes, très consommés au cours de ce mois, n’a atteint un prix pareil. Tour d’horizon dans un marché casablancais.

Depuis quelques semaines, le prix des produits alimentaires, et tout particulièrement les tomates et les poivrons, n'ont de cesse de grimper. Une hausse vertigineuse, au cours de cette période de jeûne, qui inquiète les commerçants. Ceux-ci ignorent les véritables raisons à l'origine de cette flambée des prix.

Dans le souk Zemmouri du quartier de Derb Ghallef à Casablanca, le prix des tomates oscille entre 8 et 10 dirhams le kilo, alors que les poivrons se vendent entre 12 et 15 dirhams le kilo. Les prix affichés en cette deuxième semaine de ramadan ne paraissent pas être à la portée des petites bourses.

«La tomate est à 9 voire à 10 dirhams le kilo, et ce prix est trop élevé. Certaines personnes dont la situation financière est critique demandent à acheter une ou deux pièces de tomates, ce qui est vraiment triste. Le prix du poivron, quant à lui, a flambé de manière incroyable. Le prix au kilo varie entre 12 et 15 dhs, alors qu’il est fortement consommé au cours du ramadan», confie un vendeur, l’air inquiet, tout en paraissant résigné.

Selon les commerçants de ce marché casablancais, les consommateurs commencent à rogner sur certaines de leurs dépenses, et n'achètent les poivrons qu'en quantités limitées.

«Le prix du kilogramme de poivrons verts est à 13 dirhams. C’est un tarif très élevé par rapport à la normale, parce qu’habituellement, le kilo est à 5 ou 6 dirhams. Aujourd’hui, les clients en achètent toujours, parce que c’est un produit indispensable en cuisine, mais il peut venir en dernier, après l’achat des autres légumes», explique cet autre détaillant.

Cette hausse, qui n’est pas nouvelle, intervient chaque année durant cette période. Toutefois, les prix affichés n’ont jamais été aussi élevés. Les commerçants casablancais, qui ne savent expliquer cette hausse, espèrent que dans les prochains jours, le prix de ces produits alimentaires décroîtra, pour permettre aux consommateurs de retrouver leur pouvoir d’achat habituel.

Par Hafida Ouajmane et Adil Gardouz
Le 13/04/2022 à 14h54

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Comme dans tous les pays de la planéte, le Maroc doit diminuer nos exportations de fruits, légumes et poisson et servir d'abord le marché domestique. IL est inacceptable que le merlan est deux fois moins cher en Espagne qu'au Maroc alors que le pib par habitant en Espagne est DIX fois le nôtre.

Indépendamment des divers intermédiaires qui se sucrent au maximum, il existe d'autres raisons à ces augmentations de prix. Les intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires...) ont augmenté de façon juste incroyable. Certains produits ont vu leur prix être multipliés parfois par 5. Au final le producteur vend plus cher son produit et les intermédiaires font le reste. Tant que la guerre continue en Ukraine on sera confrontés à ce problème à moins que le gouvernement n'agisse en subventionnant encore plus au moins les engrais. Sinon une communication claire et transparente des autorités pourrait aider nos concitoyens à moins se sentir gruges. Nous ne sommes qu'au début de la crise malheureusement, Allah y hafdna.

A part les intermédiaires dit chenakas a quoi sert les marchés de gros avec leur privilèges et taxes. Pourquoi depuis la rentrée des camions ou cargaisons ça change dix fois de prix et de marges sans aucune valeurs ajoutee. Deuxième chose pourquoi les grandes surfaces qui achètent directement de chez les producteurs sans intermédiaires sont dans le même niveau prix que les souks. Troisième chose aux agriculteurs pensez la vente directe online sans aucun intermédiaire. Et dernièrement le gasoil au Maroc est le plus cher du monde arabe.

Sortez nous ce ministre porte parole du gouvernement qui annonçait il y a à peu près une semaine que le prix de la tomate allait incessamment baisser et qu'il se négociait aux environs de 4 dirhams à Agadir . Ce monsieur maîtrise t'il quelques choses ou il comble le temps qui lui est imparti en racontant n'importe quoi.

j'ai l'impression que certains font "FORTUNE" avec la spéculation (les grossistes avec leurs gros 4x4).....!! Au Maroc,le soucis c'est qu'entre le paysan et le consommateur,il y a des intermédiaires qui s'en mettent pleins les poches.....!!! et les 2 dindons de la farce sont les paysans pas assez payés et le consommateur qui eux payent cher surtout les plus pauvres.....!!! En France,de plus en plus de paysans vendent directement aux consommateurs sans intermédiaires et ils en vivent bien......!!

Les intermediaires et les revendeurs devraient etre elimines du circuit. Ce sont des fraudeurs qui destabilisent leconomie du pays pour leur gain personel. Prison, gel des comptes et saisie des biens pour tous les coupables svp.

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