Le verdict est tombé. Ce mardi 31 janvier, le tribunal administratif de Casablanca a refusé la demande en annulation de l’interdiction de l’école Al Fatih à Casablanca.
Les parents d’élèves présents à l'audience ont manifesté leur mécontentement au sein du tribunal. L'un de leurs avocats avait reproché au ministère de l’Intérieur de ne pas avoir respecté les procédures, notamment les délais de présentation d’un préavis de fermeture.
Les parents de l'école d'Al Fatih de Lissasfa à Casablanca avaient d’ailleurs démontré, preuves à l'appui, que les conditions de ce redéploiement proposé ne répondent pas aux attentes des familles.Selon eux, il n'existe aucun autre établissement scolaire approprié et alternatif pour accompagner leurs enfants.
Début janvier, le ministère de l'Intérieur avait décidé de fermer tous les établissements scolaires relevant du Groupe «Mohamed Al-Fatih» lié au Turc Fethullah Gülen et présents dans plusieurs villes marocaines.
Ces écoles sont accusées de propager l'idéologie de son fondateur et de diffuser des idées contraires aux principes du système éducatif et religieux marocain.
