Casablanca: les autorités lancent une campagne pour "libérer" la corniche d'Aïn Diab

La plage d'Aïn Diab.

La plage d'Aïn Diab. . DR

Revue de presseKiosque360. Les services de la préfecture Casa-Anfa organisent une vaste campagne contre l'occupation illégale et anarchique de la plage Aïn Diab, au grand bonheur des casablancais.

Le 17/06/2021 à 19h31

Dans une démarche qui ne peut qu'être saluée par les Casablancais, les services de la préfecture de Casa Anfa ont lancé une vaste campagne visant à libérer la plage de Aïn Diab de l'occupation illégale et anarchique.

L'information est rapportée par le journal Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 18 juin. Il explique, selon une source de la préfecture, que le gouverneur a donné des instructions strictes aux agents de l'administration pour veiller à ce que l'ensemble des citoyens de la ville puissent profiter du domaine public, particulièrement la plage d'Aïn Diab qui rencontre un afflux important pendant l'été.

Suite à ces instructions, les autorités ont saisi des dizaines de parasols, chaises, et tables qui étaient plantés dans le sable sur la plage casablancaise. Leurs propriétaires n'hésitaient pas à dormir à la belle étoile pour surveiller leurs installations. Al Ahdath ajoute que "ces occupants" du domaine public sans base légale envahissent la plage à partir du mois de juin jusqu'à fin août, soit les trois mois d'été, en installant des centaines de parasols, chaises et tables pour les louer aux estivants à des prix allant de 30 à 50 DH.

La démarche des autorités a été saluée par les citoyens qui pensent que cette campagne est venue en réponse à l'appel lancé par des militants sur les réseaux sociaux. De leur côté, les travailleurs saisonniers expriment leur mécontentement suite à cette décision qui intervient directement au lendemain de la reprise d'activité après plus d'une année et demi de chômage. Le journal précise que l'année dernière jusqu'à mi-août, les saisonniers travaillaient normalement malgré la pandémie.

Quoi qu'il en soit, l'accès à la plage a été libéré, permettant aux estivants de profiter de la mer sans être obligés de louer des équipements au prix fort. Le journal assure qu'une commission veillera tout au long de la saison à la libération du domaine public de toute occupation illégale. Cela inclura également les professionnels de la restauration rapide. Ces derniers ne respectent pas les conditions de sécurité sanitaire. 

Par Fayza Senhaji
Le 17/06/2021 à 19h31

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VOS RÉACTIONS

je salue vivement les autorités

Bravo

Ce genre de racket devrait être combattu dés son apparition. Le fait de le laisser s'installer des mois et des années rend le problème plus difficile à régler et les conséquences sociales plus dramatiques. Ne pas combattre une dérive de comportement dés les premiers jours, c'est l'encourager. Ceci dit, mieux vaut tard que jamais. Quand viendra le tour des triporteurs qui roulent en sens inverse sans aucun respect du code de la route ? les motocyclistes qui roulent à vive allure sur la ballade de la mosquée?...

Du même Avis. Comble du tout, ajouter les charrues tirées avec des animaux dans la capitale'

Attention peut être que vols et agressions vont augmenter ; Lavoisier ! A bon entendeur....

Enfin ! Il faut prendre conscience que Ain Diab est l'unique endroit où le petit peuple peut se ressourcer sans rien débourser, lui enlever son unique soupape n'est pas une mesure sage ..le citoyen a le droit de respirer

Et comment vont vivre ces travailleurs à présent ?

Ce ne sont pas des travailleurs mais des racketteurs ! Ils s'approprient du domaine public et rançonnent les citoyens qui veulent juste profiter de la plage. C'est "travailleurs" sont des nuisibles.

Honnêtement comme tout le monde devrait le faire. Ce sera peut-être moins lucratif et un peu plus physique, mais n'oublions pas que ce type de le lois servent avant tout à protéger les citoyens. Tellement peu de choses sont aujourd'hui gratuites...

Enfin! Un grand merci pour l'application des lois en vigueur de notre cher pays. Après les gardiens racketteurs en gilets jaunes, les commerces qui occupent parfois plus de place sur le domaine public que dans leurs locaux, voici que les soi-disant plagistes vont enfin être expulsés. Bravo à nos autorités!

Il faut amenager la côte roches noires routz du zenata pour soulager la pression demographique et abattre les enceintes du port pour l 'ouvrir sur la ville

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