La plage d’Oued Merzeg, située dans la province de Nouaceur, a été, encore une fois, déclarée impropre à la baignade à cause du déversement des eaux usées dans l’océan en provenance de la ville de Berrechid.
Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mercredi 20 juillet, que cette plage est passée d’un espace touristique prisé à une zone polluée par des milliers de mètres cubes d’eaux usées déversées par la station d’épuration de Berrechid. Une situation qui menace la santé des citoyens et qui présage d’un véritable désastre écologique.
D’ailleurs, le laboratoire national de l’environnement relevant du ministère de la Transition énergétique et du développement durable avait, à maintes reprises, classé cette plage parmi les plus polluées du Royaume. Une pollution qui s’accumule d’année en année face à l’absence de réaction des responsables de la gestion de la chose publique que ce soit aux niveaux local, régional, provincial ou de l’Agence du bassin hydraulique. Autant dire qu’il faut que les pouvoirs publics interviennent d’urgence pour sauver la zone de Dar Bouazza d’une tragédie écologique sans précédent.
Le quotidien AL Akhbar souligne plages de Dar Bouazza et de Tamaris dans la province de Nouacer n’ont pas obtenu le pavillon bleu décerné par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement à cause de l’échec des responsables dans cette région. En effet, ces plages ne répondent pas aux normes internationales relatives à la qualité d’eau, de la baignade ainsi qu’à la propreté des sables et le respect de l’environnement.
Il faut rappeler que le gouvernement a publié une cartographie des plages conformes ou impropres à la baignade à partir de la qualité des eaux et des sables. L’étude réalisée par le secrétariat d’Etat chargé du développement durable a souligné que les plages de la région de Casablanca-Settat, parmi lesquelles se trouvent celles d’Oued Merzeg et de Dar Bouazza, sont polluées. Un rapport a mis en garde contre la baignade dans de nombreuses plages durant cet été à cause de leurs eaux polluées par le plastique et les déchets humains.