Les salons de massage & Spa poussent comme des champignons notamment dans certaines zones de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa. Sur l’affiche, tout porte à croire qu’il s’agit de véritables lieux de bien être, de soins corporels et de l’esthétique. Certains proposent même des soins kinésithérapeutes. Mais, dans la réalité, «la plupart de ces espaces ne disposent pas des autorisations nécessaires pour exercer cette activité», fait remarquer le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 6 juillet.
Dans ce cadre, le quotidien rappelle l’enquête qu’avaient menée les autorités compétentes pour lutter contre le phénomène des salons de massage transformés en lieux de prostitution. «Vingt-cinq salons de massage et Spa ont été identifiés par cette enquête. Ils ne disposaient pas des autorisations requises, surtout après les modifications des plans de ces espaces», indiquent les sources du quotidien.
De même, certains espaces ne disposent que d’une autorisation délivrée par la commune en vue d’exercer des activités de coiffure et non pas de massage qui exige d’autres autorisations.
Pire encore, rappellent les mêmes sources, «les employées de certains espaces de massage ne sont pas déclarées au niveau de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et ne sont même pas rémunérées. Elles se contentent des généreux pourboires de leurs clients», précise la même source.
Ce phénomène a été soulevé au niveau de l’arrondissement communal de Maârif dans la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa. En effet, le président du groupe de l’Istiqlal au conseil de la ville de Casablanca, Mustapha Haiker a interpellé le président du conseil de l’arrondissement communal de Maârif, «sur le flou qui entoure les autorisations délivrées aux salons de massage et Spa dans au quartier Maârif».
Dans un message posté sur son compte sur les réseaux sociaux, rappelle le quotidien, Mustapha Haiker a clairement demandé au président de l’arrondissement de rendre publiques «les informations relatives à ces salons, leur nombre, leur adresse, leur superficie et les autorisations dont ils disposent pour mettre un terme à la polémique suscitée autour de ces espaces».
Dans la même quartier, les riverains, rappellent encore le quotidien, avaient adressé des correspondances à l’ancien wali de la région de Casablanca-Settat en vue d’intervenir pour remettre de l’ordre dans ce secteur.