Le ton est donné aux urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca. Des patients qui attendent leur prise en charge, d’autres qui se précipitent à l’accueil afin d’obtenir un bon d’admission, certaines personnes assises à même le sol, d’autres allongées sur des brancards dans le couloir.
Une ambiance de temps en temps perturbée par l’arrivée d’une ambulance qui transporte une victime d’accident de la circulation, une personne gravement malade ou un cas critique acheminé par les secours.
Le circuit est géré et surveillé à l’entrée par des agents de sécurité et à l’accueil par des agents de l’administration avant la prise en charge en salle de soins, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 1er et 2 avril.
Dans un reportage réalisé par les équipes du quotidien sur les lieux, on note la très forte pression qui s’exerce sur les médecins et les infirmiers aux urgences et dans les autres services de l’hôpital. Elle s’exerce également sur les machines, même pendant ce mois sacré de Ramadan.
Cette forte pression se fait aussi sentir au niveau du service de radiologie dont les délais d’attente vont jusqu’à quinze jours. Face à cette situation, les patients et leurs familles n’ont pas d’autre choix que d’attendre, soulignent les sources du quotidien. Une attente dans certains cas fatale.