Casablanca tourne le dos aux charrettes à traction animale: les propriétaires demandent des alternatives

بعد صدور قرار منعهم.. مهنيو العربات المجرورة في الدار البيضاء يطالبون بالتعويض

Des charrettes à traction animale à Casablanca.

Le 04/11/2023 à 10h32

VidéoÀ Casablanca, l’annonce de l’interdiction de la circulation des charrettes à traction animale a semé la consternation parmi ceux qui en ont fait leur unique source de revenus. Devant une mesure qui les prive de leur seul moyen de subsistance, les propriétaires réclament des alternatives viables. Témoignages.

Après des années de bons et loyaux services à Casablanca, les charrettes et leurs chevaux vont devoir céder la place. Les propriétaires, dont la vie dépend de l’activité générée par ces charrettes, se retrouvent aujourd’hui dans une impasse. Face à une décision qu’ils jugent précipitée, leur demande est simple: «Donnez-nous les moyens de continuer à vivre dignement!»

L’écho est le même: la peur de l’avenir et la demande urgente d’alternatives. «Cela fait plus de 18 ans que j’exerce ce métier», confie un propriétaire, la voix empreinte d’une inquiétude palpable. Pour lui comme pour tant d’autres, les charrettes ne sont pas seulement un moyen de transport, mais le pilier central de leur économie familiale.

Conscients de l’évolution des normes environnementales et sociales, ces travailleurs ne demandent pas le maintien d’un statu quo obsolète. Au contraire, ils souhaitent s’adapter, ouverts au changement. «Nous sommes prêts à nous adapter, mais nous avons besoin de soutien pour préserver notre gagne-pain», signale cet autre propriétaire.

Une autre voix s’élève, celle d’un homme dont la charrette semble être l’extension de sa propre famille: «Cette interdiction est un coup dur. Nos proches dépendent de ces charrettes pour leur subsistance. Face à cette mesure, nous sommes désemparés et demandons des alternatives.»

La décision d’interdire les charrettes à traction animale à Casablanca aura indubitablement un impact majeur sur la vie de ces propriétaires, qui se tiennent prêts à collaborer étroitement avec les responsables pour trouver des solutions durables. Leurs espoirs reposent donc sur l’écoute de leur appel pressant. Affaire à suivre...

Par Amine Lamkhaida et Adil Gadrouz
Le 04/11/2023 à 10h32

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VOS RÉACTIONS

Ces charrettes sont insurmontables surtout en ville c'est inadmissible. Il faut trouver leur trouver une solution qui arrange tout le monde.

Félicitations, Il faut les interdire dans les villes, pour les villages il faut qu ils soient assurer avec des plaques de matricules.

Et pourtant ces charrettes et ces chevaux traînent derrière eux des pans entiers de notre passé... Un jour nous regretterons le son des sabots qui martèlent les chaussées au petit matin ...et les jours se ressembleront et ressembleront aux iPhone que nous pianotons en déambulant comme des zombies

C'est une décision louable tant attendue , l'utilisation de ce genre du transport sème la pagaille au niveau de la circulation , sature les boulevards déjà étroits et terni l'embellissement de la ville

Oui ,il faut finir avec ces charrettes,qui sont tireés par des cheveaux ,ou parfois par des hommes.on peux les remplacer par des charettes comme à Marrakech,et c'est bien réussi.dans toute les grande villes

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