Casablanca: un enseignant devant la justice pour le viol de quatre élèves mineures

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Revue de presseUn enseignant de français est poursuivi pour le viol présumé d’au moins quatre de ses étudiantes. Il fait face à de graves chefs d’accusation et risque une lourde peine de prison. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 18/04/2023 à 19h31

Ce jeudi s’ouvre, à Casablanca, un nouveau procès pour viol. Le mis en cause est un enseignant accusé d’avoir abusé de quatre filles mineures. Assabah, qui rapporte les détails de cette affaire dans son édition du mercredi 19 avril, assure que l’enseignant devra faire face à de lourds chefs d’accusation.

En effet, l’individu devra répondre devant la justice des accusations de multiples viols, mais également de détournement de mineures, de traite d’êtres humains, d’enregistrements et de prises de photos d’autrui sans son consentement...

Le quotidien indique que l’ouverture du procès intervient après l’achèvement de l’enquête sur l’enseignant, qui se trouve en détention provisoire. Une deuxième personne est également poursuivie dans le cadre de cette affaire, à savoir le concierge d’un immeuble accusé de louer un appartement à des fins de prostitution.

Assabah nous apprend que le principal accusé dans cette affaire est un enseignant de français qui exerçait dans un établissement privé sis sur le boulevard Ibn Sina. Il avait été arrêté suite à la plainte d’un parent de l’une des victimes, avant que l’enquête ne révèle qu’elle n’avait pas été la seule proie de ce récidiviste. Ainsi, l’enseignant est accusé de viol par quatre filles, et il n’est pas exclu qu’il y ait d’autres victimes qui n’ont pas osé se révéler.

Le procès du mis en cause s’ouvre, cette semaine, après 7 mois de détention provisoire, période durant laquelle une enquête approfondie a été menée. Cependant, ajoute le journal, l’ONG «Touche pas à mon enfant» s’est dite étonnée du moment choisi par la justice pour juger cette affaire. En effet, pour l’association, programmer le procès durant le mois d’avril revient à l’ouvrir à deux mois seulement du début des examens scolaires, ce qui pourrait décourager des victimes à y assister. C’est pourquoi l’ONG a appelé la justice à tenir compte de ce contexte pour permettre aux victimes de se rendre au tribunal et éviter que leur cursus scolaire ne soit impacté par la tenue de ce procès en pleine période d’examens.

Par Fayza Senhaji
Le 18/04/2023 à 19h31