Plusieurs dizaines de femmes se sont rassemblées devant l’entrée d’un immeuble de la résidence Sakani dans la commune de Sidi Moumen à Sidi Bernoussi pour crier leur colère contre une femme escroc, selon Al Ahdath dans son édition de ce week-end 24-25 décembre.
Munies de reconnaissances de dettes et de chèques signés à blanc par cette femme qui leur a subtilisé leurs économies avant de disparaitre dans la nature, ces victimes ont d’abord porté plainte, il y a deux jours, devant le procureur du roi près le tribunal de première instance de Aïn Sebaa l’accusant d’escroquerie.
Selon Al Ahdath, les victimes sont tombées dans les filets de cette femme après l’avoir rencontrée devant des écoles ou dans des marchés. Au hasard de ces rencontres, l’accusée a tissé des liens avec les plaignantes et les a convaincues de participer au capital d’une société turque qui vend des produits pharmaceutiques en leur faisant miroiter l’espoir de gains réguliers. Elle leur a expliqué qu’à hauteur d’un apport de 5000 DH, elles pourraient aspirer à un revenu mensuel de 1000 DH.
Au moment où elles s’attendaient à percevoir les premiers bénéfices, l’accusée les a persuadées de les ajouter aux capitaux pour gagner davantage et profiter de cadeaux offerts par la société tels des téléphones portables ou des tablettes électroniques, affirme Al Ahdath.
Ses promesses se sont poursuivies et les sommes collectées se sont élevées à 2 millions de dirhams. Un jour, elle s’est éclipsée en maintenant le contact uniquement via le téléphone et Whatsapp pour leur demander de patienter vu que la société a fermé son compte bancaire.
