La secousse, dont l’épicentre a été situé dans la commune d’Ighil, relevant de la province d’Al Haouz, s’est produite à 23h11.
L’épicentre a été localisé à 30,92 degrés de latitude nord et 8,42 degrés de longitude ouest, selon le Centre de recherche allemand pour les géosciences (GFZ).
Les données sismologiques, notamment ceux communiquées par l’Institut national de géophysique, confirment un tremblement de terre estimé à 7, à l’échelle de Richter.
C’est le tremblement de terre le plus puissant enregistré dans le pays, plus fort que celui ayant frappé Agadir en février 1960 (5,7) ou encore celui d’Al Hoceima en février 2004 (6,3).
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La secousse a été ressentie dans plusieurs villes marocaines: Kenitra, Rabat, Mohammedia, Casablanca, Marrakech, Agadir, Essaouira, Tiznit, Guelmim, etc.
La puissance de la secousse a causé de véritables scènes de panique, poussant des dizaines de milliers d’habitants des villes touchées à sortir de leurs maisons par peur d’être surpris par une autre secousse durant leur sommeil.
«Nous n’avons pas senti les caractéristiques d’un séisme très fort. Le séisme n’a pas été accompagné par des sonorisations très fortes (ondes P), du moins dans les zones éloignées de l’épicentre», commente ce sismologue.
Et d’ajouter: «En principe, c’est moins dangereux. Mais par précaution, il vaut mieux rester à l’extérieur, pendant une heure et demi, loin des fenêtres ou des zones où il peut y avoir des chutes».
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