Sur Snapchat, le compte «Hamza mon bébé», qui a accédé à une sulfureuse célébrité avec l’affaire qui avait opposé deux stars marocaines, Dounia Batma et Saida Charaf, semble réactivé et s’attaque, cette fois-ci, aux influenceuses qui sévissent sur le net marocain.
Selon Assabah de ce mercredi 28 août, «Hamza mon bébé» menace de publier des vidéos et des photos compromettantes de certaines célébrités marocaines et de la région Mena (pour Middle-east-north-Africa).
Ceux que son (ou ses) animateur(s) visent seraient des influenceurs et des influenceuses connus sur les réseaux sociaux. L’une d’entre elles vient d’ailleurs d’en avoir été la victime, selon Assabah, qui relaie le fait qu’une première publication sur «Hamza mon bébé» concerne une influenceuse porteuse d’un voile. Une photographie publiée sur ce compte anonyme la montre dans un «cabaret», atteste le quotidien.
Selon Assabah, «Hamza mon bébé» menace de publier d’autres images impliquant d’autres influenceuses marocaines, assurant qu’elles y seront exhibées dans des «postures contraires aux mœurs».
Pour justifier ses menaces, le compte anonyme sur Snapchat explique avoir reçu «un grand nombre de plaintes de la part de personnes s’estimant victimes du travail de certains influenceurs et influenceuses».
Une partie de ces personnes affirment avoir été influencées pour «acheter des pilules d’amincissement», avant de se rendre compte que celles-ci n’avaient aucun effet.
Certaines d’entre elles affirment avoir même subi «des effets secondaires après en avoir avalé».
Après avoir tenté de contacter les influenceuses incriminées, certaines de ces personnes qui se disent victimes de cette escroquerie sur le net ont eu la surprise d’avoir été «bloquées par elles sur les comptes qu’elles animent sur les réseaux sociaux», ce qui les a privées de l’unique canal par lequel elles auraient pu, explique Assabah «communiquer avec celles qui les ont incitées à acheter ces pilules».
Selon le quotidien, «Hamza mon bébé» s’est emparé de cette affaire, en décidant de menacer ces influenceuses qui, selon le (ou les) animateur(s) de ce compte, «vendent du rêve aux gens en leur promettant parfois des miracles esthétiques».
Le compte anonymement administré se demande aussi pourquoi ces influenceuses, ainsi que d’autres personnes, parviennent «à se procurer et vendre des produits médicamenteux sur les réseaux sociaux, en toute impunité».
À ce propos, Assabah précise que la réactivation du compte «Hamza mon bébé», sur Snapchat, ne menace pas seulement les influenceurs et les influenceuses, mais aussi des artistes connus, ce qui entraîne une vague d’indignation dans leur milieu.
Plusieurs personnes appellent d’ailleurs à une intervention des autorités, afin de faire cesser ce genre de pratiques, pour éviter que les diffamations via ce type de comptes anonymes sur les réseaux sociaux ne deviennent une norme.
Assabah, qui se demande qui anime le compte «Hamza mon bébé», remarque qu’il y a des différences dans «les styles rédactionnels» des posts, comparativement à l’époque du scandale qui avait opposé les stars Dounia Batma et Saida Charaf.