Le directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Fernando Arias, a salué, mardi à Rabat, «la vision» et «l’initiative» du Royaume du Maroc pour avoir accueilli la Conférence mondiale sur l’Intelligence artificielle (IA) et son rôle dans l’application de la Convention pour l’interdiction des armes chimiques (CIAC).
Nasser Bourita a co-présidé, à cette occasion, au siège du ministère des Affaires étrangères, la première conférence mondiale sur le rôle de l’Intelligence artificielle, avec le directeur général de l’OIAC.
Dans une allocution, le ministre marocain a mis en exergue l’importance de cette conférence, affirmant en substance que l’utilisation de l’IA doit suivre une vision équilibrée entre le développement et le respect de l’éthique et des valeurs. De son côté, Fernando Arias a indiqué qu’il s’agit à Rabat d’une conférence mondiale de grande importance. L’OIAC, a-t-il dit, compte 193 États membres.
«L’année dernière (2023), l’organisation a pu détruire toutes les armes chimiques déclarées par les États membres, ce qui signifie plus de 72.000 tonnes des armes chimiques les plus dangereuses qui ont été totalement détruites sous la supervision de l’OIAC», a déclaré à l’ouverture des travaux le directeur général. L’Organisation, a-t-il rappelé, a reçu «le prix Nobel de la paix et l’organisation obtient des résultats malgré la crise diplomatique multilatérale».
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques est une instance internationale qui veille à la bonne application de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi. Créée le 29 avril 1997, elle est basée à La Haye. Son laboratoire se trouve à Ryswick aux Pays-Bas.