L’annonce de la reprise de l’organisation des fêtes de mariage dans le cadre de l’autorisation des rassemblements et des activités, dans les espaces fermés et ouverts, a eu un impact direct sur les prix du poulet. Mais les professionnels du secteur imputent cette flambée des prix aux charges de production, notamment à la hausse du prix du fourrage et à l’augmentation du prix des poussins après la diminution de l’offre. Quoi qu’il en soit, les prix de la volaille ont connu, ces derniers jours, une hausse sensible sur les marchés marocains, fait remarquer le quotidien Al Massae dans son édition du mardi 8 juin. Ainsi, le prix du kilogramme a atteint 14 dirhams, départ ferme, pour être vendu à au moins 16 dirhams aux consommateurs dans les régions.
Ceci permettra aux éleveurs de compenser les lourdes pertes subies durant la longue période de crise, quand ils étaient dans l’obligation d’écouler les poulets à des prix ne couvrant pas, généralement, le coût de revient, indiquent les sources du quotidien. Cependant, font savoir les mêmes sources, en dépit de cette relance, le secteur demeure impacté par la crise qui a duré plus d’une année à cause de la pandémie du nouveau coronavirus Covid-19. Cette crise a été à l’origine de la fermeture de pas moins de 20% des unités de production des viandes rouges dans les fermes, à l’échelle nationale. Car, explique le quotidien, la consommation du poulet a fortement baissé en dehors des ménages après la fermeture des restaurants, des snacks-food, la suspension de l’organisation des congrès et des autres fêtes. Ce segment représente environ 50% du marché du poulet, ajoutent les sources du quotidien. Autant dire que les pertes sont considérables.