Coronavirus: les autorités intraitables avec les chauffeurs de taxi récalcitrants

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Revue de presseKiosque360. La circulaire du ministère de l’Intérieur limitant à trois personnes les passagers dans les grands taxis n’a pas plu à certains chauffeurs, qui ont refusé d’appliquer le tarif en vigueur à Rabat, Salé et Témara. Ils ont été sanctionnés par la mise en fourrière de leurs véhicules.

Le 18/03/2020 à 19h50

Les services de sécurité de Rabat, Salé et Témara ont procédé à la mise en fourrière de 14 grands taxis dont les chauffeurs avaient refusé de transporter les passagers au tarif habituel fixé à 5 dirhams par personne. Cette décision fait suite aux mesures prises par le ministère de l’Intérieur pour limiter le déplacement dans les transports en commun, afin de circonscrire la propagation du coronavirus. Désormais, les grands taxis ne peuvent transporter que trois personnes au lieu de six. Mais certains chauffeurs ont contesté cette mesure qui, selon eux, réduira de moitié leur recette journalière.

Les services de la police se sont mobilisés, en coordination avec les services des affaires économiques des préfectures et les caïds d’arrondissement, pour veiller à l’application immédiate de cette décision ministérielle. Face à la résistance de certains chauffeurs de taxi, les forces de l’ordre sont intervenues, mercredi dernier, pour les contraindre à transporter les passagers selon les conditions formulées par la circulaire du ministère de l’Intérieur. Une décision qui a été relayée par les gouverneurs de Rabat, Salé et Temara afin de veiller à la bonne organisation du transport dans les taxis de première catégorie. 

Le quotidien Assabah rappelle, dans son édition du jeudi 19 mars, que l’article premier de cette circulaire limite temporairement le nombre maximum des passagers à trois, en plus du chauffeur, pour chaque rotation du taxi. L’article deux traite des sanctions prévues par les dispositions législatives et organiques qui instaurent le retrait du permis de confiance et la mise en fourrière du véhicule. Le troisième article confie l’exécution de cette décision aux autorités locales, aux services de police et de gendarmerie, chacun dans son domaine de compétence. Le quatrième article indique que cette décision restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre. 

Tout en louant ces mesures préventives pour parer à la pandémie, les syndicats soulignent que les professionnels s’attendaient plutôt à ce que les autorités les exonèrent du loyer de l’agrément du taxi ou les soutiennent en abaissant le prix du gasoil. Le chauffeur, poursuivent les syndicats, ne peut couvrir ses frais si le prix de transport des passagers dans le périmètre urbain demeure limité à 5 dirhams. D’autant qu’il est contraint de débourser, quotidiennement, 250 à 300 dirhams au propriétaire du taxi, sans oublier les autres frais inhérents à la circulation de la voiture.

Par Hassan Benadad
Le 18/03/2020 à 19h50

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Regardez a Paris les taxis se sont tous mobilisés pour transporter gratuitement tout le personnel médical,ainsi que des personnes âgées vers les centres de soins pour faciliter la tâche aux ambulanciers Et là au Maroc qu lieu d être solidaire ,et facilitant la tâche au gouvernement,sans oublier qu ils auront des rentrées d 'argent ,comparativement à tous ceux qui ne 'auront rien de rien

Bonjour, où avez-vous vu que les taxis parisiens ont transporté gratuitement du personnel hospitalier ou des patients? Franck

La logic veut que transporter 3 personnes que le prix soit le double ceci va limiter les déplacements inutiles moi même propriétaire de taxi mes taxi sont à l'arrêt carrément puisque les chauffeurs qui travaille ont plus de 60 ans je prends en charge leur besoin et je ne serai pas exonérer du payement des agréments

Cette mesure qui réduira de moitié ,selon eux,n'a rien à faire dans cette phrase

Le probleme n'est pas dans la phrase mais dans le taxi (voir article ...) , Et AVANT de vouloir combattre le virus , il faut combattre le 1er fleau au Maroc : "l'ignorance ". Avec ce genre de personnes , c'est de la repression qu'il faut et pas de prevention car de tte facon il n'y comprends rien . Moi ca fait des annees que je ne prends plus ces taxis nids a virus , car a gauche tu as Fatima qui s'est lavee avec un parfum et a droite tu as farid qui n'a jamais touché un deodorant .

le gouvernement doit être ferme totalement ferme contre tout profiteur de cette situation, les plaignants de toute sorte vont surgir pour empêcher la marche normale dans le pays, les chauffeurs de taxi sont voraces,un désobéissance doit entraîner le retrait de la licence du taxi, n"importe qui va prétendre être pauvre pour profiter des aides comme pour Ramed où sont inscrits des mécaniciens,des menuisiers,et d"autres artisans qui ont le gain moyen quotidien est au minimum 10 000 cts, les dons des généreux doivent être gérés d"une maniere précise,autrement ces généreux seront méfiants pus tard, donc la fermeté!

Exactement ils faut éviter de l'abus, les gens qui ont besoin de la "Ramed" ne doivent pas être flouzer... Il faut dénoncer les resquilleurs et les gens malhonnêtes...

Excellente nouvelle!!! Face à l'anarchie de certains cupides sans foi ni lois c'est comme ça qu'ils faut agir ! Vive Le Roi et Vive Le Royaume Du Maroc

Voilà une décision à faire réfléchir à d'autres voyous sans foi ni loi...on se souviendra des bons citoyens honnêtes et la racaille vorace qui vont profiter pendant cette période difficile.... yalatif

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