Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l’évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.
Au Maghreb, l’Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté ne fait état d’aucun cas de contamination, ni de décès. Le pays totalise 271.409 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.771 guérisons.
En Tunisie, 13 nouveaux cas de contamination et 4 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.477 cas de contamination, dont 29.312 décès et 1.134.835 guérisons depuis mars 2020.
En Mauritanie, aucun cas de contamination n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.667 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès et 62.670 guérisons.
Lire aussi : Lire aussi : Pourquoi l'épidémie de grippe est-elle particulièrement virulente cette année? Ce qu’en pense un expert
Le gouvernement togolais a rejeté les allégations de malversations dans la gestion du fonds destiné à combattre l’épidémie de coronavirus, affirmant que les dépenses sont «conformes, régulières et sincères».
D’importantes irrégularités ont été épinglées dans un rapport d’audit de la Cour des comptes, suscitant l’indignation dans le pays ouest-africain.
Dans un communiqué publié jeudi soir, le gouvernement se «réjouit de ce que ce rapport considère que les dépenses relatives aux mesures barrières, de riposte ou sanitaires sont conformes, régulières et sincères».
«La Cour reconnaît que l’inéligibilité éventuelle d’une dépense peut découler d’un contexte marqué par une extrême urgence due à l’imprévisibilité de la crise (…) Ceci ne signifie ni que la dépense est fictive ni que les deniers ont été utilisés de manière illégale voire détournée», estime le gouvernement.
Pour l’exécutif, la Cour «n’a pas établi de rapport de malversations ou de fraudes».
Le Fonds de riposte et de solidarité Covid-19 (FRSC) avait été créé par le gouvernement au lendemain de la découverte du premier cas de coronavirus en mars 2020. Il avait notamment reçu le soutien technique et financier de partenaires internationaux, comme l’Union européenne, le FMI ou encore la Banque mondiale.
Sur 108 milliards de francs CFA (165 millions d’euros) dépensés en 2020, affirme le rapport de la Cour, «certains paiements (...) ont porté sur des dépenses non prioritaires ou n’ayant pas de liens directs avec la mise en œuvre des mesures de riposte contre la Covid 19».
Ce document de 86 pages publié le 1er février pointe aussi des transferts monétaires, mesure destinée à soutenir les plus pauvres, qui ont parfois bénéficié à des personnes qui n’étaient pas éligibles.
Le rapport relève surtout une dépense de 13 millions d’euros passée pour l’achat de 31.500 tonnes de riz par le ministère du Commerce, sans aucune trace de commande.
Le rapport de la Cour a fait la une des journaux cette semaine et est largement discuté sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités de l’opposition appelant le président togolais Faure Gnassingbé à agir.
Dans un communiqué publié vendredi, la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) -qui regroupe sept partis politiques de l’opposition et six organisations de la société civile- invite le procureur de la République à «s’autosaisir dans ce dossier».
«La DMK estime qu’une fois de plus, le peuple togolais vient d’être trahi par des hommes et des femmes qui n’ont pas sa confiance et Faure Gnassingbé doit en tirer toutes les conséquences qui s’imposent», ajoute le communiqué.
Lire aussi : Lire aussi : Grippe saisonnière au Maroc: aucune raison de s'inquiéter, selon le ministère de la Santé et l'OMS
La pandémie a fait officiellement au moins 6.782.103 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP.
Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.140.015), devant le Brésil (697.674), l’Inde (530.750) et la Russie (395.520).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.