Le ministre, qui répondait à une question sur «la propagation du coronavirus» présentée par le groupe socialiste à la Chambre des conseillers, a fait état d'une hausse des contaminations qui ont culminé hier, mardi, à 1.677 cas, notant que «ce qui est rassurant, c'est l'absence des cas graves et des décès, alors que le taux d'occupation des salles de réanimation est de 0,36%».
C'est le sous-variant «Omicron BA.2» qui est dominant actuellement au Maroc, a affirmé Aït Taleb, ajoutant que malgré le niveau de transmission actuel, le taux de létalité de ce variant a tendance à baisser proportionnellement au nombre des mutations.
Le ministre a imputé la recrudescence des cas positifs enregistrée ces derniers jours au Maroc à la levée des mesures préventives et au relâchement constaté parmi les citoyens, notamment le non-port des masques sanitaires, ainsi que les voyages et les rassemblements qui augmentent à l'approche de la saison estivale.
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Appelant tout un chacun à assumer sa part de responsabilité dans cette hausse des infections, le responsable gouvernemental a écarté tout durcissement des restrictions «étant donné que le monde entier les a levées et essaie maintenant plutôt de cohabiter avec le virus».
Le Royaume a développé une immunité à la faveur, d'abord, de la campagne nationale de vaccination, puis à la suite des contaminations enregistrés, a relevé Ait Taleb, concluant que «le virus s'avère donc nuisible à l'économie plus qu'à la santé».
Le ministre a appelé les personnes vulnérables ayant reçu une troisième dose du vaccin anti-Covid-19 il y a plus de six mois à prendre une dose de rappel, insistant sur l'obligation de se faire vacciner pour les personnes qui ne l'ont pas encore fait.