Criminalité: Les tueurs en série qui ont semé la terreur

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Revue de presseKiosque360. Les dossiers de la DGSN regorgent de fichiers de criminels dangereux, de tueurs en série, qui par l’atrocité de leurs actes ont rivalisé avec les monstres.

Le 22/11/2014 à 07h20

Faisant l’objet d’avis de recherches pour la gravité de leurs crimes, les grands criminels de l’histoire du Maroc ont tous fini avec les bracelets aux mains et la potence au rendez-vous. Leurs noms ont souvent été associés au vol, au viol, à l’agression physique et au meurtre. Dans son dossier de la semaine, Al Massae a choisi de se focaliser sur quelques-uns d’entre eux et de raconter leur histoire. A commencer par El Khanfouri, un criminel qui s’est évadé de prison et a semé la terreur dans la région du Gharb au début des années 90.  Noces de malheurCe repris de justice a constitué une bande de malfrats et a commencé à effectuer des raids lors des cérémonies de mariage, des viols et des agressions contre les invités. Il s’est aussi spécialisé dans les faux barrages pour perpétrer ses crimes. Le plus étonnant dans son histoire est qu’à l’issue de sa condamnation à mort, les habitants de la région du Gharb ont célébré ce verdict. Depuis, les mariages ne sont plus célébrés la peur au ventre. Autre grand criminel qui figure dans ce dossier d’Al Masse, le tueur en série de Sidi Moumen, qui a exterminé sa famille de sang froid en raison de son addiction à la drogue. Ce tueur en série a tué sa mère, sa sœur enceinte, son fils et son époux de manière sauvage après les avoir ligoté avec des chiffons. Boussama (l’homme à la pierre) a, quant à lui, commis 18 meurtres dans les villes de Rabat et de Salé contre des sans domicile fixe en grande partie.  Pathologies psychiques La sauvagerie de ce dernier est quelque peu concurrencée par celle d’Abdelali El Hadi, le tueur et le violeur d’enfants à Taroudant. Victime d’un viol au cours de son adolescence, ce dernier a nourri une haine féroce, qu’il a extériorisée à l’âge adulte en violant des enfants, en les étranglant et en les enterrant dans un lot non construit. Aujourd’hui, il croupit en prison après avoir été condamné à la prison à perpétuité. Ces criminels n’arrivent pourtant pas à la cheville de deux individus qui ont terrorisé la population de Mediouna et de Casablanca. Le premier boucher de Mediouna dont les crimes se sont étalés sur trois décennies du siècle dernier. Celui-ci a tué son oncle, son cousin, un vendeur ambulant, une serveuse, sa femme et le gardien d’un cimetière. Le second est Ninja, qui a agressé un policier et dérobé son arme de service avant de l’utiliser contre des gardiens de nuit. D’autres noms figurent dans ce dossier intéressant, dont l’on ne peut faire l’inventaire exhaustif. Au-delà des crimes, la majorité des tueurs en série souffrent de troubles psychiques et psychologiques. Ils ont été souvent des victimes avant de commencer à nourrir une haine pour leur prochain et de commencer à tuer. Cela dit, la justice pénale permet de lutter contre ces comportements déviants et de permettre à la société de se réconcilier avec elle-même.

Par Hicham Alaoui
Le 22/11/2014 à 07h20