Nous sommes au douar Aït Heddou Youssef, dans la province de Chichaoua. Les habitants, dont la plupart des maisons ont été endommagées, ont commencé à recevoir la deuxième tranche de l’aide directe promise par les autorités publiques, soit 2.500 dirhams chaque mois pendant une année.
«La majorité des pères de famille de ce douar travaillent comme journaliers dans l’agriculture ou la construction. Le séisme a compliqué les choses, mais ça va nettement mieux avec les aides directes», affirme Bihi Benhammou, l’un des habitants, interrogé par Le360.
Comme pour les autres victimes du séisme ayant droit à ces aides directes, les bénéficiaires reçoivent un code sur leur téléphone et doivent se déplacer vers l’une des agences bancaires pour encaisser leur dû. Dans plusieurs localités, des guichets et des agences bancaires mobiles ont été prévus pour les sinistrés, y compris durant les week-ends.
«C’est assez suffisant pour couvrir nos besoins et nous avons de quoi acheter l’essentiel», affirme Yamna Cherkaoui, mère de famille, qui énumère les achats qu’elle fait généralement, soit les moyens de subsistance de toujours: gaz, huile, sucre, farine, thé, légumes…
Les habitants que nous avons interrogés ont salué la mobilisation des autorités publiques en leur faveur, surtout en cette période hivernale.
La première tranche des aides directes aux familles sinistrées avait été débloquée le 6 octobre dernier.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait annoncé que les aides à la reconstruction allaient être débloquées dès le 7 courant avec une première tranche de 20.000 dirhams.
Il avait ajouté que cette aide financière directe sera de l’ordre de 140.000 dirhams pour les logements totalement effondrés et de 80.000 dirhams pour les habitations partiellement endommagées.