Dans une mise au point à propos des conditions de prise en charge du défunte, Idya Fakhreddine, le ministère relève qu’en vertu des premières investigations, il a été établi que son transfert de l’hôpital de Tinghir vers Errachidia, a été dicté par la nécessité de lui faire subir un scanner à Errachidia, précisant que, dans la mesure où ce diagnostic manquait de précision, il a été convenu de soumettre l’enfant à la chirurgie maxillo-faciale au CHU Hassan II de Fès.
Et de poursuivre qu'en dépit des efforts déployés par le staff médical à l’hôpital Omar Idrissi de Fès, la fillette est décédée.
Contrairement aux informations faisant état d’une panne du scanner, le ministère souligne que l’hôpital régional d’Errachidia dispose de deux scanners, dont l’un est de nouvelle génération et que l’enfant y avait bénéficié de deux consultations par cet appareil enregistrées sous les numéros 5935, la première à 17h30 et la seconde à 23h50.
Ces deux consultations ont démontré l’absence de complications au niveau du cerveau, a indiqué le ministère, précisant que l’enfant souffrait alors de fractures et de contusions au niveau des os situés au-dessus de l’œil.
Devant cette situation, le staff médical a décidé d’orienter l’enfant au CHU Hassan II de Fès dans le but de prendre en charge ce cas et approfondir le diagnostic de la blessure auprès du service de la chirurgie maxillo-faciale, une des spécialités du CHU.
Appelant à se garder de tout jugement qui n’est pas fondé sur des données matérielles, le ministère affirme qu’aussitôt informé de cet événement douloureux, il a dépêché une commission centrale en vue d’ouvrir une enquête minutieuse pour connaitre les raisons et les circonstances du décès de cet enfant et établir les responsabilités, ajoutant qu’il ne ménagera aucun effort pour prendre les mesures nécessaires à la lumière des résultats de l’enquête.
Le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi a personnellement contacté la famille de la défunte pour lui présenter ses condoléances et sa compassion comme il a chargé le délégué provincial de la Santé de se rendre au domicile de la défunte.
En réponse à certaines calomnies sur l’offre de santé à Draâ-Tafilalet, le ministère de la Santé affirme que cette région figure parmi les priorités du plan visant à étoffer ses prestations, ajoutant que plusieurs projets importants ont été réalisés ou sont programmés pour la période à venir.
Dans ce cadre, le ministère évoque la réalisation future d’un hôpital d’une capacité de 120 lits, précisant que toutes les mesures ont été prises pour le lancement des travaux au cours de septembre 2017, avec une durée maximale de deux ans et demi.
Le ministère cite également le lancement des travaux d’extension du centre de santé de Boumalne-Dadès en vue de sa transformation en un hôpital de la catégorie "45 lits". La mise en service de cet hôpital est prévue en 2018.
Le communiqué fait également état de la construction d’un nouvel hôpital à Kelaat-M'Gouna de la catégorie "45 lits" qui est opérationnel depuis fin 2016.
De même, le ministère évoque l’extension de l’hôpital régional d’Errachidia. Les travaux devront s'achever en mars 2018 pour permettre à la capacité d’accueil de passer de 243 à 371 lits, répartis sur les services d’Hémodialyse, de chirurgie pédiatrique, d’oto-rhino-laryngologie, aux côtés de plusieurs micro-spécialités, pour un investissement global de 225 millions DH.
Le ministère cite aussi la réalisation d’un hôpital à Erfoud (83 lits), dont la fin des travaux est prévue au cours de l’année 2018, ainsi qu’un hôpital de la catégorie de "45 lits" à Rissani qui sera fin prêt en 2019.
Il est également prévu l’extension de l’hôpital Edderrak à Zagora, afin qu’il puisse accueillir 103 patients, au lieu de 55. La fin des travaux est prévue à fin 2019.
Le ministère souligne, en outre, la fusion des hôpitaux Boughafer et Moulay Ali Cherif à Errachidia pour rationaliser l’offre de santé, en plus de la construction d’un nouvel hôpital de spécialités d’une capacité de 145 lits.
S’y ajoute la mise en place d’un hôpital de la catégorie de "45 lits" dans la ville de Errich qui sera bientôt mis en service, outre d’autres projets d’infrastructures de santé.
Compte tenu de l’importance qu’accorde le ministère à cette région dans ces plans et programmes, il veillera à y affecter des cadres de santé autant que possible.