Réunis, sous une pluie battante, sur l’avenue Mohammed V à l’appel de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie du Maroc (CNEM), les manifestant ont scandé des slogans en faveur d’une médecine de qualité qui passe, selon eux, par le retour de l’ancienne formule d’enseignement dont la durée était de 7 ans au lieu de 6 ans actuellement.
Pour rappel, la nouvelle durée avait été instaurée en 2021 avec l’objectif de combler le déficit en médecins. Les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur assurent de leur côté que la réduction du nombre d’années d’études n’affectera en aucun cas la qualité de la formation.
Mohamed El Mehdi Ben Hamida, coordinateur national de la CNEM, est d’un autre avis. Interrogé par Le360, il a estimé que la réduction de la durée de la formation a été accompagnée par la hausse du nombre des admissions en 1ère année de médecine.
Cette hausse résulte en un engorgement d’étudiants dans les facultés et les amphithéâtres, selon cet étudiant de la Faculté de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire de Fès qui a avancé, sans convaincre totalement, que «la qualité de la formation se voit affecter directement».
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Sa camarade d’Oujda Chaimae El Yandouzi, en 5ème année de médecine et membre de la CNEM, a évoqué quant à elle la nécessité de réformer le 3ème cycle de médecine. «Nous sommes actuellement dans un brouillard au sujet de ce troisième cycle qui commence à partir de la 6ème année», a-t-elle affirmé.
«Nous voulons désormais passer un seul concours (en 6ème année) accompagné d’un engagement de travail avec le public sur 2 ans, pas plus», a-t-elle insisté alors que les mégaphones des manifestants faisaient retentir des slogans adressés au gouvernement.