Les forces de l’ordre viennent de démanteler un réseau criminel qui s’activait dans l’exploitation sexuelle de mineures sur des plateformes électroniques privées.
Selon les premiers résultats de l’enquête menée après que ce réseau ait été mis hors d’état de nuire, il s’est avéré qu’un ressortissant saoudien serait impliqué dans cette affaire criminelle.
Selon plusieurs interlocuteurs interrogés par Al Akhbar pour ce mercredi 27 septembre, ce citoyen saoudien aurait convaincu les principales suspectes de filmer des mineures, dans le but de vendre leurs images et vidéos sur des plateformes privées, qui essaiment depuis quelques années sur les réseaux sociaux.
Une enquête approfondie et multidirectionnelle est actuellement menée par les autorités compétentes pour que l’identité de cet individu soit dévoilée, dans le but de présenter son dossier à la représentation consulaire en charge du traitement des ressortissants de ce pays au Maroc, et donc de pouvoir poursuivre cet individu pour les faits dont il est soupçonné. Selon le quotidien, ce ressortissant saoudien réside supposément au Maroc.
Selon les interlocuteurs d’Al Akhbar, le ressortissant saoudien a réussi à convaincre les principales suspectes de recruter des mineures, moyennant de l’argent envoyé via des agences de transfert de cash.
En échange, ces jeunes filles devaient s’afficher sur ces plateformes électroniques, et y recevoir d’importantes sommes, payées par des utilisateurs.
Plusieurs réseaux de traite d’êtres humains organisent l’accès de ces très jeunes filles à ces plateformes, qui ont des allures de club fermé, et qui réunissent des individus psychiquement malades, atteints d’addictions au sexe.
Ces individus, dont il faut compter parmi eux des hommes d’affaires, paient d’importantes sommes pour contempler, par caméra et écran interposés, de très jeunes filles, dénudées, qui se livrent ainsi parfois en live.
Selon Al Akhbar, plus ces victimes d’une traite d’être humains sont jeunes, voire mineures, plus le prix d’accès de ces individus à leur contact virtuel via ces plateformes électroniques est élevé.
Dans leur règlement, ces plateformes sélectionnent leurs clients, qui, eux, s’engagent à ne pas publier le contenu qui y est diffusé dans d’autres plateformes, ni au grand public.