Les médecins du secteur public n’arrêtent pas de débrayer depuis des années sans que leurs principales revendications soient satisfaites par le gouvernement. C’est pour cela que le syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) multiplie les actions depuis des mois pour faire pression sur le ministère de la Santé. Son président Al Mountadar Alaoui revendique un taux de participation de 76% lors de la dernière grève du 26 avril qui aurait atteint 100% dans certaines régions.
A peine sortis de ce débrayage, les médecins du secteur public ont déjà dressé un programme d’actions pour le mois de mai qui coïncide avec la grande manifestation du mois de mai 201, nous confie le président du SIMSP: «La manifestation du 25 mai 2011 constitue un tournant dans la lutte que mènent les médecins du secteur public depuis des années pour améliorer leur situation. Nous n’allons pas laisser passer cet anniversaire sans recourir à l’escalade pour atteindre nos objectifs, c’est pour cela que nous avons décidé de programmer une semaine de colère du 7 au 13 mai».
Au cours de cette période, les médecins vont s’abstenir de faire des consultations dans les centres de diagnostic, refuser de délivrer des certificats médicaux et observer un sit-in devant le ministère de la Santé. Mais le point d’orgue demeure l’appel à une grève nationale les mercredi 23 et jeudi 24 mai exception faite pour les services de réanimation et d’urgence.
Rappelons que les médecins du service public réclament l’application de l’accord 21 décembre 2015 avec une augmentation des salaires et des indemnités selon l’indice 509 au lieu du 336.
