Lors d’une séance d’examen du projet de loi relatif au droit de grève par les conseillers parlementaires, tenue jeudi 23 janvier, la Commission de l’enseignement et des affaires culturelles et sociales a considéré que le préambule devait être plus explicite dans sa définition du mot «grève».
Younes Sekkouri, ministre de l’Emploi, a lui-même reconnu l’utilité d’une définition qui prendrait en compte d’autres types de grève, y compris celle qui entrave les droits du patronat. «Nous voulons une loi plus équilibrée pour tous», a-t-il déclaré. Il a été salué par ses opposants pour sa «sa sagesse et sa flexibilité».
Quant aux représentants des syndicats, ils ont tenté de gagner des points en proposant des amendements.
Ce texte, déjà approuvé par la Chambre des représentants, introduit le principe de décriminalisation des grévistes et apporte des garanties quant aux droits et aux libertés des grévistes.