Droit de grève: les syndicats cherchent à gagner des points face à la majorité

Younes Sekkouri, ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences.

Le 24/01/2025 à 09h55

VidéoLe projet de loi relatif au droit de grève a été examiné, jeudi 23 janvier, à la Chambre des conseillers. La Commission de l’enseignement et des affaires culturelles et sociales et le ministre de l’Emploi sont revenus sur la définition du mot «grève» tandis que les syndicats ont proposé des amendements.

Lors d’une séance d’examen du projet de loi relatif au droit de grève par les conseillers parlementaires, tenue jeudi 23 janvier, la Commission de l’enseignement et des affaires culturelles et sociales a considéré que le préambule devait être plus explicite dans sa définition du mot «grève».

Younes Sekkouri, ministre de l’Emploi, a lui-même reconnu l’utilité d’une définition qui prendrait en compte d’autres types de grève, y compris celle qui entrave les droits du patronat. «Nous voulons une loi plus équilibrée pour tous», a-t-il déclaré. Il a été salué par ses opposants pour sa «sa sagesse et sa flexibilité».

Quant aux représentants des syndicats, ils ont tenté de gagner des points en proposant des amendements.

Ce texte, déjà approuvé par la Chambre des représentants, introduit le principe de décriminalisation des grévistes et apporte des garanties quant aux droits et aux libertés des grévistes.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 24/01/2025 à 09h55