Droits des femmes: cette année encore, un 8 mars comme les autres

Brahim Taougar-Le360

Revue de presseKiosque360. La Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, sera une nouvelle fois l'occasion de fêter la femme marocaine et défendre ces droits. Mais cela changera-t-il vraiment quelque chose?

Le 07/03/2021 à 19h33

Ce lundi 8 mars et comme chaque année, la femme marocaine, comme toutes les femmes du monde, célèbre la Journée internationale des droits des femmes. Et, comme chaque année, elle devrait clamer, ce lundi, des slogans prônant l'égalité des droits et des chances. Elle devrait également se voir offrir des roses et du chocolat, et se voir dédier des posts sur les réseaux sociaux. Cependant, dès le lendemain, les choses reprendront leur cours normal et les slogans scandés le 8 mars seront vite oubliés. C'est le triste constat que fait Assabah dans son édition de ce lundi 8 mars, rappelant que des années se sont écoulées, plusieurs Journées internationales des droits des femmes aussi, sans que la situation de la femme marocaine ne change. Des voix se sont bien élevées pour réclamer haut et fort plus de droits mais, qu'elle soit femme au foyer, ouvrière ou femme d'affaires, la femme marocaine souffre encore des mêmes maux et ne reste malheureusement, aux yeux de beaucoup, "qu'une femme".  Le quotidien en veut pour preuve la situation qui n'évolue pas vraiment. En effet, ce 8 mars 2021, on se posera encore, comme les années précédentes, la question de savoir ce qu'a obtenu la femme marocaine comme acquis. Pour avoir une idée de la réponse, il suffit de noter que, chaque année, ce sont les mêmes femmes qui sont interpellées dans les journaux télévisés, les magazines et les différentes publications. Preuve que la femme peine encore à percer, quelles que soient ses compétences, ses réalisations ou les ambitions qu'elle nourrit. Pourtant, rappelle le quotidien, le Maroc avait fait un grand pas en faveur des droits de la femme avec les dispositions intégrées au Code de la famille. Sauf qu'à ce jour, plusieurs d'entre elles ne sont toujours pas appliquées sur le terrain.

Par Fayza Senhaji
Le 07/03/2021 à 19h33

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Chez nous encore, la femme elle doit montrer du sang sur les draps la nuit de noce .(merci l'intimité la honte où le respect)? Si il n'y a pas du sang , c'est le Mari qui fera le retour à l'envoyeur. Par contre, lui n'est pas vierge

Comme chaque année , rien ne change , le chef c'est l'homme, il a tous les droits; pas à sa femme. L'homme il est chef à la maison, et au bureau; et si, il a 4 femmes il va coucher chaque nuit avec une ,Par contre sa femme elle n'a même pas le droit de recevoir 1 homme seul à la maison chez elle sans son mari

Et les droits du sexe masculin ? les deux sexes rentrent dans les droits de l'homme.

Le statut de la femme dépend de la politique. En effet, c'est par la loi et seulement par la loi qu'on peut modifier les choses. Par exemple l'égalité dans l'héritage il est absurde de continuer avec des lois qui datent de 15 siècles. C'est aussi par la loi qu'il faut abolir la polygamie là aussi ça date de 15 siècles. C'est deux éléments sont fondamentaux. Pour le reste c'est l'école qu'il faut réformer. Seuls les pays nordiques ont des lois égalitaires. Si nous continuons dans nos vies de tous les jours s'inspirer de la vie des sociétés qui datent de 15 siècles alors il n'y a aucun espoir à voir ses slogans égalitaires disparaître. Quand on voit le nombre d'enfants abandonnés et l'interdiction de les adopter là aussi ce sont les lois qui datent de 15 siècles qui l'interdisent.

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