Ecoles françaises. Douche froide: pas de réduction, pas de réinscription pour les mauvais payeurs et augmentation en vue

Le lycée Lyautey, sis sur le boulevard Ziraoui à Casablanca, avait été inauguré en 1963. 

Le lycée Lyautey, sis sur le boulevard Ziraoui à Casablanca, avait été inauguré en 1963.  . DR

Jeudi soir, les parents dont les enfants sont inscrits dans les écoles françaises du réseau AEFE ont reçu une sacrée douche froide. Après trois mois de bras de fer, un courrier leur a annoncé qu’aucune réduction des frais du 3e trimestre ne sera appliquée et autres bonnes nouvelles en prime...

Le 05/06/2020 à 09h35

Circulez, y'a rien à voir, ni rien à attendre d’ailleurs! Voilà, en somme, la teneur du mail envoyé par Claude Thoinet, Proviseur du lycée Lyautey, et chef du Groupement de gestion Casablanca–Mohammedia.

Alors que les parents d’élèves gardaient espoir et se serraient les coudes en espérant un geste de la part de l’AEFE, l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger, avec une remise de 30 à 50% des frais de scolarité du 3e trimestre, l’AEFE et ses écoles au Maroc viennent de doucher leurs espérances.

Outre les familles disposant de bourses ou en ayant fait la demande à titre exceptionnel, compte tenu de la situation économique grave dans laquelle elles se trouvent, les parents, dans leur ensemble, s’attendaient à des frais de scolarité revus à la baisse, en adéquation avec un enseignement à distance lui aussi revu à la baisse, et les économies réalisées par les établissements français, compte tenu de la diminution de leurs charges pendant ces trois mois de confinement.

Une facture toujours aussi saléeBalayant d’un revers de main ces demandes, le proviseur du lycée Lyautey annonce ainsi d’emblée: «je vous demande d'en effectuer le paiement dans les meilleurs délais car la facturation des droits de scolarité du 3e trimestre ne sera pas modifiée».

Une fois n’est pas coutume –tant les parents et les associations des parents d’élèves se sont habitués au manque de transparence de l’AEFE quant à la gestion des budgets des établissements–, Claude Thoinet a enfin daigné apporter quelques chiffres pour appuyer son «argumentation».

«Appliquer une réduction générale à l’ensemble des responsables, quelle que soit leur situation financière, mettrait non seulement l'établissement en difficulté (30 % de réduction sur les droits de scolarité du 3e trimestre représenterait une diminution de 30.700.000 DH des recettes», avance-t-il ainsi. Et selon lui, ces réductions, pourtant accordées dans d’autres établissements AEFE à travers le monde, pousseraient le réseau marocain de l’AEFE «à prendre des décisions ayant un impact dévastateur sur le fonctionnement des établissements». Mais pas seulement, cela «laisserait aussi certaines familles sans autre choix que de déscolariser leur enfant» et mieux encore, selon Monsieur Thoinet, cette réduction demandée par les parents «quelle qu'elle soit», n'arrangerait «en rien leur situation».

Depuis quand une réduction de facture dessert-elle des personnes en difficulté financière? C’est la question qu’on se pose.

Pour cette maman d’élève, cette lettre est encore une fois à côté de la plaque et de surcroît des plus déplacées. «Je n’ai même pas besoin de lire entre les lignes. Ce que nous dit ce monsieur c’est qu’étant donné que cette réduction ne vous sauvera pas de la banqueroute qui vous menace, autant vous faire payer plein pot! On savait que ces gens-là ne font pas de cadeau, mais un tel degré de mauvaise foi est juste dégoûtant et décevant. Que ce monsieur le sache, je ne vais pas attendre qu’il déscolarise mon fils, je le déscolarise moi-même de ce pas!». 

Même son de cloche chez ce couple de parents qui en recevant ce courrier malvenu a pris une décision radicale: «hors de question de réinscrire nos enfants dans des établissements de ce type qui considèrent qu’on doit se saigner pour payer leurs investissements immobiliers. Nous payons pour l’éducation de nos enfants, pas pour remplir les caisses de l’Etat français, ni financer leurs projets immobiliers dans le monde. Du coup, nous avons opté pour le CNED, enseignement à distance, dès la rentrée prochaine».

Du côté du réseau des écoles françaises de Casablanca-Mohammedia, on explique par ailleurs que «l’option de réduction générale n’a été privilégiée ni par l’établissement ni par l’AEFE ni par l’Etat français».

Ce serait donc «un principe de solidarité» qui aurait dicté les décisions prises par l’Etat français en prévoyant «une avance de 100 millions d’euros pour soutenir les établissements dans leur aide aux familles», et en dotant «l’enveloppe des bourses scolaires de 50 millions d’euros».

Une fausse bonne nouvellePar ailleurs, certaines associations de parents d’élèves ont envoyé un e-mail aux parents affiliés en exprimant leur joie, considérant en effet avoir remporté une manche.

Et en guise de victoire, voilà le topo. «L’AEFE qui a décidé de réduire l’augmentation des frais de scolarité initialement prévue, en la fixant à 2% au lieu des 7% annoncés pour le Groupement d’établissements en gestion directe de l’AEFE de Casablanca–Mohammedia, et de reporter ainsi les projets immobiliers des établissements»…

«De quoi dois-je me réjouir exactement?», s’insurge cette autre maman, qui considère que ces associations de parents d’élèves qui crient victoire sont à côté de la plaque ... Quand elles ne travaillent pas à la solde des chefs d’établissements. «Dois-je sauter de joie et dire "merci", poliment, parce que l’augmentation injustifiée dont on nous gratifie chaque année sera cette année revue à la baisse? Cela n’enlève en rien le fait qu’elle soit toujours injustifiée! Comment peuvent-ils continuer d’augmenter leurs frais alors que nous n’en sommes qu’aux prémisses d’une crise économique gravissime!»

Mais pour le proviseur du lycée Lyautey, ces augmentations et ce refus de diminuer les frais du 3e trimestre permettront, selon lui, d’accomplir trois objectifs: «retrouver tous nos élèves scolarisés à la rentrée», «offrir à tous nos élèves de bonnes conditions de travail» et enfin «dégager les moyens nécessaires pour mettre en place des dispositifs de soutien pour les élèves qui auront connu des difficultés scolaires dues au confinement».

Avec une finalité: «préserver la pérennité des établissements en gestion directe».

Le couperet et la menaceEnfin, la conclusion de cette lettre mérite le détour et autant dire que celle-ci a pris de court plus d’un parent.

Alors que ceux-ci se plaignent d’un enseignement très allégé avec des cours qui n’ont plus lieu dans le cas de certaines matières -notamment en sport, en musique et en arts plastiques pour ne citer que ceux-ci- avec des professeurs aux abonnés absents qui ne daignent même pas répondre aux e-mail de leurs élèves, avec des devoirs posés sur une plateforme sans même prendre la peine de poster des leçons… Voici la réponse qu’ils ont reçue: «une continuité pédagogique a bien été assurée et les services administratifs ont fonctionné le plus régulièrement possible, et je {le} précise, pendant la période de confinement», affirme sans se déboulonner Monsieur Thoinet.

Quant à tous ceux qui ont demandé à ces écoles de puiser dans les économies réalisées pendant la période de confinement pour alléger la facture du 3e trimestre, le chef de groupe du pôle Casablanca-Mohammedia argue que «les économies réalisées par l’établissement pendant ces mois de fermeture sont minimes (de l’ordre de 500 000 DH par mois), contrairement à ce qui est parfois avancé, et sont ainsi bien en-deçà de ce que l’établissement consacrera au dispositif d’aide des familles en difficulté».

«Sans la contribution des familles, c’est l’avenir d’un système et la scolarité de tous les enfants -même ceux dont les parents ont réglé les frais de scolarité- qui seraient fragilisés», poursuit-il, avant de conclure sa lettre avec une menace pas même voilée: «je ne peux conclure ce message sans rappeler que si la régularisation n'est pas effectuée avant la date indiquée, votre enfant ne pourra être réinscrit l’année scolaire prochaine».

«Ce sera sans nous!», voilà la réponse de nombreux parents, qui démissionnent d’un système éducatif dans lequel ils n’ont plus foi.

«Comme disait notre défunt Roi Hassan II: "il ne faut pas perdre son temps à avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi"», conclut ce papa.

Par Leïla Driss
Le 05/06/2020 à 09h35

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Alors, la petite bourge marocaine ne peut plus payer ? Les écoles françaises, c'est pas les écoles privées nationales auxquelles vous pouvez facilement montrer vos dents ! Bref,quand t'en as pas dans les poches,tu vas pas manger dans un resto pour gourmets,t'achètes pas tes fringues chez une de ces enseignes aux prix criminels. Alors pareil pour l'école du p'tit géni, futur médecin de demain... Décampez vers le public et arrêtez de râler. La braderies, c'est dans les supermarchés.

Je ne comprend pas la polémique Ce n’est pas au contribuable français de payer pour la scolarité des enfants de la bourgeoisie marocaine (Je précise que mes enfants y sont) Si on scolarise ses enfants dans ces écoles c’est qu’on en a les moyens, ce sont pour l’essentiel des enfants de cadres supérieurs ,chefs d’entreprises et professions libérales non représentatifs de la société marocaine dans son ensemble. Si la demande n’était pas aussi forte les frais de scolarité ne seraient pas aussi élevés et rien ne nous empêche d’inscrire nos enfants ailleurs l’offre est quantitativement pléthorique dans notre beau pays

Bonjour. Ce sont bien les gouvernants de ce pays qui sont responsables de cette situation. Tous ceux ceux qui gouvernent maintenant et qui ont gouverné dans le passé. Ils ont tous contribué dans ce mouvement général de mise sous domination de la France. Regarder la position de Lydec par exemple. C'est exactement la même chose. On l'a autorisé à changer de système tarifaire dans la discrétion totale pour lui permettre, non de facturer par tranche de la consommation, mais de facturer le prix de la tranche supérieure à l'ensemble de la consommation. Résultat, la facture mensuelle a triplé du jour au lendemain. Qui a autorisé cela? Ou plutôt, qui est autorisé à autoriser de changer le système de tarification et de facturation de manière aussi furtive! Et bien l'école c'est pareil.

De quelle douche froide vous parlez Les parents censés savent depuis le début qu il n yaura pas de réductions pour « tous » Les parents en difficultés on été priés de se rapprocher de la caisse . Un parent qui n a plus de revenu , n a rien a faire avec 20 ou 30% de réduction c est d une prise en charge total qu il a besoin . Et ce directeur de lycée que vous critiquez a envoyé plusieurs mails et communiqués pour demander à ces parents de se rapprocher de la caisse . Comme il a dit dans son mail 100 millions de dhs ont été débloqués pour aider les parents en difficultés . Donnez moi l exemple une école au Maroc qui a fait ça! Vous dites que les profs n étaient pas à la hauteur quel manque de reconnaissance envers ces enseignants . Tout ça pour gratter 2 sous

En plus les écoles de la Mission connaissent une crise depuis les différenets réformes en France même. Le Lycée Lyautey d´aujourd´hui n´est pas le Lycée Lyautey d´hier. De même pour tous les autres lycées et écoles de la Mission. Une solution est de carrément calquer tout le système fran,cais dans toute l´école marocaine comme c´était les cas dans les années 1960 à 1970. A cette époque la seule différence était que les élèves de l´école marocaine avaient des matières en arabe (littérature, enseignement religieux ) ou en hébreu pour les éléves de confession juive. Les matières scientifiques avec exactement les mêmes programmes étaient en langeu franc,aise et dans l´école publique marocaine et dans la Mission...Donc, rien n´empêche le gouvernement de reconnaître cet échec et de restructurer

En optant pour la solution facile qui est de laisser l´école publique se déperdir, les différents minsitères ont créé une situation ...d´Apartheid scolaire: les parents de la classe moyenne dirigent les enfants vers la Mission, les parents moins nantis vers les écoles privées marocaines et le reste vers l´école publique. En réalité, la poule d´or, le joyaux , la colonne vertébrale et la pépinière qui a donné au Maroc ses cadres de haut niveau ne fut pas la Mission. Bien qu´il faut rendre honneur à la Mission qui a sauvé des éléves marocains pauvres en leur octroyant une bourse. Non, la vérité est que les parents de ces élèves de la Mission et leurs enfants auraient choisi l´école publique si seulement le gouvernement se decidait à mettre de l´ordre dans ce chaos.

Un ministre de l´enseignement marocain intellignet et pro-actif devrait se poser cette petite questio: Comment se fait-il que nos vieilles écoles délabrées viennent en tête même à l´intrenationale malgré nos problèmes? Réponse: le Maroc a dans les années 1960 déjà eu une école publique exemplaire. sans complexes et la langue arabe et la langue de Voltaire étaient enseignées rigoureusement. Les sciences aussi. Avec des instituteurs engagés et intègres. Des profs de lycée virtuoses. Et ont formé retenez vous bien toute la première promotion de l´Institut Agronomique Hassan II ouvert dans les années 1970, l´ècole Mohammedia de Ingénieurs etc.., sans oublier ceux partis en France vers Polyctechniques, les mines etc.. Donc, on avait au Maroc une bonne école publique de qualité..

Nous sommes ne face d´un paradoxe: D´une part, une école publique marocaine traumatisée par les différentes "réformes" qui peine à encadrer avec des ressources financières et humaines dérisoires qui livre au Maroc des cadres de haut niveau, cadres immédiatement recrutés par La NASA, les instituts de recherches japonais ou américains etc.., et de l´autre des écoles franc,aises qui coôutent des millions de dirhams aux parents marocains et donc au Maroc et qui ne forment pas suffisamment de cadres vue le côut. Ce paradoxe ets connu en France, car qund on lit les résultats année par année des admissions aux Hautes Ècoles en France, on constate année par anné que les élèves marocains viennent en Tëte en nombre et en qualité devant toutes les autres nationalités et devant les écoles franc,aises

Aprés les années 1970 et l´avenue d´une classe moyenne au Maroc, inscrire ses enfants dans la Mission Franc, aise devint une mode.Une nécessité pour certains parents dont il faut respecter le choix. Ce choix devint plus fréquent au fur et à mesure que l´´cole publique marocaine, cette même école publique qui a formé des cadres scientifiques de haut nivaux avait été la victime de ministères et de politiques labiles. "Arabisation" à rebours, afflux d´enseignants par milliers du Moyen-Orient(Ègypte,Jordanie etc..), de professeurs de maths et sciences de Roumanie à cause de l´explosion du nombre d´èléves. Ce chaos pédagogique, cette "nationalisation "précipitée, la "formation" à la pelle de profs marocains dans les CPR a donné la ruine.....

Après ce cycle (6:éme à la 3:éme) et l´ancien BEPC , les lycéens de la section franc,aises rejoignaient alors le Lycée Lyautey, Descartes, Paul-Valery etc..pour le Bac et éventuellement les Classes Préparatoires Aux Hautes Écoles. Certains étaient boursiers de l´Académie De Bordeaux, d´autres payants. Les autres éléves habitants les grandes villes (Casablanca, Rabat, Tanger etc..) avaient une structure sur place mais sur les mêmes critères: élèves de parents franc,ais de souche d´abord, du corps diplomatique, issus de familles influentes etc.. et en dernier lieux des élèves doués marocains issu de milieus pauvres des fois venus des campagnes ou montagnes mais repérés...

Pour information, les écoles primaires franc,aises furent au début gratuites et se trouvaient dans les villes stratéqgiques (Kénitra, Tanger, Meknes, Paline du Tadla(Beni-Mellal, etc), etc. Des fois, après le primaire, les élèves marocains poursuivaient les cours entre l´ancienne 6:ème et 3:ème au sein d´un lycée marocain classique (Lycée Ibn Yassine de Khouribga par ex.) en tant qu´internes payants. Parmi eux quelques rares élèves doués repérés par les chasseurs de têtes de l´Ambassade de Farnce obtenaient une bourse de l´état franc,ais. Ainsi , élèves de la Mission au sein d´un lycée marocain. Important à retenir.

Le problème ne réside ni dans les coûts de ces école privées de la Mission ni de leur systéme. Au début, ces écoles du primaire au Bac étaient d´abord réservées aux éléves de parents franc,ais, d´éléves fils ou filles des coopérants ou cadres étrangers et enfin quelques élèves marocains issus(es) de l´élite locale (hommes d´affaires, cadres supérieurs, administrations etc..). Quelques rares élèves surdoués issus de milieux puavres marocains obtenainet une bourse de l´Académie De Bordeaux pour les lycées Descartes, Lyautey etc..Donc, ces écoles privées de la Mission ou autres étaient d´abord résrvées à certaines cathégoris trés riches et très influentes et surtout stratégiques pour la France.

Bonjour, sincèrement ce système n'est en rien interessant en ces temps car après le bac on a bien vu que même les étudiants issues d'écoles public réussissent très bien dans le monde pourvu quils soient forts aux matières scientifiques,la vérité c'est que la mission française est trop chère pour ce que c'est,et bien-sûr qui dit france dit français Loin de moi une quelconque idee raciste mais ils sont bien connues pour leur saloperies(les français)pas tous bien-sûr mais de culture,ils savent pertinemment que le marocain de toute façon payera le prix fort pour que ses enfants étudient dans un univers de frimes et de distinction par apport a ses voisins,mais la réalité est que même en france le système éducatif est un vrai flop,et ça ce pseudo proviseur busnessman ne le dira jamais!

Les collaborateurs ont toujours existé lors des mouvements de libérations. Les associations qui ont applaudi les positions de l'administration font partie de ces collaborateurs.Elles ont vendu le match et certains de leurs présidents sont bien connu pour ce jeux. Aucun esprit sensé ne peut admettre que l'AEFE assiste les parents impactés par l'argent des autres parents.c'est débile et inacceptable. Si elle veut calmer le jeu , elle n'a qu'à le faire par ses propres moyens. Par ailleurs, le reliquat des 2% d'augmentations ne sont qu'une avance et donc remboursable.En fin de compte, dans 2 ou 3 ans, les parents perdront sur toutes les lignes: payer le reliquat avec intérêts et payez les exonérations accordées à certains parents avec intérêts au. Alors, où est la victoire?

Ce proviseur a raison. Ces parents complexés par la France étaient prêts à payer une fortune pour inscrire leurs enfants dans un système d'éducation désuet, qui produit du chomage en masse, une inadéquation totale avec le marché du travail et une incapacité de s'adapter aux enjeux du 21eme siecle...sans parler du niveau d'anglais catastrophique des élèves et...des substances qui circulent dans les cours d'école...Qu'il continue à les presser comme des citrons, c'est tout ce qu'ils méritent !

Ces revendications relèvent des lois de marché et, de surcroît, des dispositions légales d'une puissance étrangère. En termes d'éducation NATIONALE, cette lutte n'est pas la notre et ne nous avance en rien dans notre vraie cause si ce n'est le contraire. Ces parents cherchent à distinguer leurs enfants du reste du peuple. Mais ils contribuent à creuser les inégalités sociales dans un système qui favorisent les intérêts de ceux qui ont peu faire avec le développement de leurs enfants. La preuve est là. lorsqu'il s'agit des circonstances légitimes, ils ne bénéficient d'aucune solidarité. Ces écoles mercantiles servent leurs intérêts en priorité. L'élève n'est qu'un produit de marketing. À quand réformer l'école publique ? L'éducation est un droit. Obligatoire et GRATUITE jusqu'à 18 ans.

Le ministere peut assener un coup fatal a ces vautours. 1. Recruter leurs enseignants pour le public, au meme salaire/avantages que les officiels (avec consideration pour l'anciennete). Duree renouvelable de 2 ans. 2. Conditioner le maintien des autorisations de ces ecoles au recrutement permanent de professeurs au lieu de les piquer regulierement au public et de rester en violation de regulations qui imposaient aux ecoles de disposer d'un nombre minimum d'enseignants permanents y exercant uniquement. Ceux qui penseront tricher en renvoyant leur personnel ou en le surdeclarant y reflechiront a trois fois. 3. Fini les exonerations pour toutes les ecoles payantes, surtout celles qui se pretendent confessionelles ou "non profit".

Ces parents d'élèves ont enfin compris qu'ils n'étaient que des vaches à lait. Profitant de la fameuse loi de l'offre et de la demande,de l'anarchie du secteur privé de l'enseignement ,le proviseur de ces établissements français à répondu avec une arrogance sans pareille. Ce sont ces même enfants qui auront poursuivi de brillantes études dans des établissements marocains qui seront ensuite invités à travailler dans l'hexagone au grand bénéfice de l'économie française et au détriment du Maroc qui sera condamné à stagner car privé de ses ressources humaines à Haut potentiel. Bravo à Mr Belmoktar pour l'enseignement des matières scientifiques en français. La grande erreur au Maroc à été de faire des économies sur l'éducation public qui est considéré comme une charge et non un investissement.

C'est ignoble , c'est frustrant , c'est même insultant , un petit proviseur qui dicte sa loi et sa suprématie à des milliers de Marocains dont le niveau intellectuel dépasse de très loin celui de ce monsieur imbu de sa personne et qui utilise des Termes dignes du colon des temps modernes. Marocains,ouvrez des écoles par vos propres moyens, enrichissez vos compatriotes au lieu de le faire pour des expatriés passant leur temps dans le club CAF de casablanca ou dans les meilleurs plages ou sites touristiques du Maroc , bien sûr avec plus de 6000 euro mensuel plus beaucoup d'autres avantages pour les expatriés , ils peuvent se le permettre et c'est bien sur le Marocain qui trinque.

Je félicite les parents qui ont opter pour le CNED depuis plusieurs années, ils ne vivent pas ce stress des frais de scolarités...

Bonjour, C'est une situation déplorable et le ministère de l'enseignement est aux abonnés absents. Les parents qui veulent désinscrire leurs enfants ont raison de le faire et plus ils seront nombreux plus la direction de l'AEFE. Ceci-dit, est-ce la qualité de l'enseignement est-elle toujours au rendez-vous? Doit-on financer l'éducation de nos enfants ou bien financer des projets immobiliers? Si les parents paient une partie de l'investissement immobilier de l'AEFE, ils sont copropriétaires de cet investissement au sens de la loi et peuvent réclamer un retour sur leur investissement. À bon entendeur salut

Bonjour, On consomme, on paye surtout quand les parents cherchent par tout les moyens a distingué leurs enfants des enfants du peuple...payez messieurs et fermez la

Le complexe du "français" a un prix. Il faudrait lutter contre l'arbitraire parle boycott. Le français a peu d'avenir et ses perspectives sont limitées. Payer pour payer autant orienter notre enseignement vers d'autres langues. Nos enfants y sont en majorité bien disposés. Arrêtons de penser facilité en entretenant un système désuet. Ouvrons nos champs de vision. L'avenir pourrait être meilleur ailleurs qu'en hexagone.

Par ailleurs, je souhaite également donner mon point de vue sur la demande, de certains parents ou certaines associations de parents d'élèves (elles ne sont pas toutes sur la même longueur d'onde), de faire bénéficier "tous" les parents d'élèves de réductions pour le troisième trimestre de l'ordre de 30% ou de 50%. Il acté que certains enseignants n'ont pas été à la hauteur des attentes, cependant, je comprends et je soutiens le point de vue de l'école. Je trouve logique de faire jouer la mutualité. Les parents ayant des difficultés financières "justifiées" ont été invités à présenter des dossiers pour le financement partiel ou total des frais de scolarité. Cette subvention qui serait accordée ne pourra se faire qu'avec le soutien de tous.

On nous a demandé des papiers pareils à une demande de crédit. Sachant que quand je compare ce que j’ai reçu comme service loin d être à la hauteur d’une école française avec celui d’une bonne école bilingue. Je suis bouche bée. Je ferai pareil que la plupart pas de réinscription mais j’opte pour le système bilingue.

Oui mais je vous invite à aller déposer une demande de réduction...c'est une humiliation déguisée. On demande tous un tas de documents très personnels. En résumé, on peut habité une villa et avoir de grosse difficulté non ?

Bonjour, Etant moi-même parent d'enfants scolarisés dans le Pole Casablanca Mohammedia je souhaite apporter ma contribution au débat. Il est vrai que les augmentations passées et futures ne sont pas justifiées, et ce du fait que ce n'est pas aux parents de financer l'investissement immobilier de cette "Entreprise" qu'est l'AEFE. Les investissements se financent, comme partout ailleurs, soit par des fonds propres soit par un accès, partiel ou total, à des emprunts. Tout cela en vue d'augmenter le nombre d'élèves, ce qui permettra de récupérer cet investissement dans la durée.

Moi ce que je ne comprends pas c'est que vous mettez les mains et les pieds, vous courrez dans tous les sens et des fois même vous les suppliez pour qu'ils acceptent vos gamins (cela veut dire que vous avez les moyens de payer ces sommes colossales) et maintenant vous venez vous lamenter et pleurnicher. Le proviseur a tout à fait raison ce n'est pas cette réduction qui va vous tirez d'affaire. En plus les frais de scolarité de nos enfants c'est un budget prévu et mis de côté à l'avance.

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