Education: plus de 50.000 élèves désertent le secteur privé pour le public

Saaïd Amzazi, ministre de l'Education nationale. 

Saaïd Amzazi, ministre de l'Education nationale.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Education nationale révèle que 52.000 élèves ont quitté l’école privée pour rejoindre l’école publique. Il affirme que la loi-cadre prévoit la révision du cadre juridique régissant l’enseignement privé et la fixation des frais d’inscription et de scolarité.

Le 16/10/2019 à 21h21

Le ministre de l’Education nationale, Saïd Amzazi, a révélé mardi, dernier devant la Chambre des Conseillers, que 52.000 élèves sur 700.000 avaient quitté, cette année, les écoles d’enseignement privé pour rejoindre les établissements publics. Le ministre a souligné que son département s’employait à préparer une étude de terrain pour connaître les raisons qui ont poussé les familles à transférer leurs enfants de l’enseignement privé à l’enseignement public. En réponse à la question d’un Conseiller istiqlalien sur les augmentations récurrentes des frais d’inscription et de scolarité dans les écoles privées, le ministre affirme que «l’école publique dispose, aujourd’hui, de facteurs attractifs auxquels a contribué la loi-cadre de l’enseignement qui a créé une forte mobilisation pour rétablir la confiance dans l’école publique. Cette même loi comprend plusieurs dispositions visant à rehausser le niveau de l’enseignement privé. Du coup, il sera procédé à l’actualisation et à la révision du cadre juridique régissant ce secteur, ainsi que la fixation et la révision des frais d’inscription et de scolarité».

Il faut savoir, ajoute Amzazi, que la loi n° 06/00 régissant l’enseignement privé ne prévoit pas le contrôle des frais de scolarité par le ministère de tutelle et ne lui permet pas de fixer les frais d’assurance. Mais il est clair, enchaîne-t-il, que les articles 13 et 14 de la loi-cadre vont contribuer à provoquer un ensemble d’amendements sur le système de l’enseignement privé.

Le ministre a révélé, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 17 octobre, que ces amendements contribueraient à généraliser la scolarisation gratuite pour les catégories démunies dans le monde rural. Amzazi a par ailleurs reconnu que le secteur privé connaissait un sacré désordre, en l’absence de tout contrôle du ministère de tutelle. Des sources bien informées soulignent qu’une commission spéciale est en train d’étudier un projet visant à apporter des amendements à la loi régissant les écoles privées. Ce texte sera présenté au conseil du gouvernement et au Parlement lors de la prochaine session législative.

Avant de terminer son intervention, le ministre a anticipé les résultats de l’étude sur les raisons qui ont poussé 52.000 élèves à déserter les écoles privées pour rejoindre les établissements publics. Amzazi explique cette mutation par le fait que l’école publique a atteint un niveau qui lui a permis de bénéficier, à nouveau, de la confiance des Marocains. Les justifications du ministre font suite aux critiques des parlementaires de la Chambre des conseillers qui dénoncent la cherté de frais de scolarité allant de 700 dirhams pour le primaire à 2.000 dirhams et plus pour le secondaire.

Par Hassan Benadad
Le 16/10/2019 à 21h21

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les parents transfèrent leurs enfants dans les établissements publiques pard"une part manque de compétences dans le privé et les frais qui n'arrêtent pas d'augmenter chaque année d'une part et d'autre part ces parents doivent faire travailler leurs enfants (devoirs. Recherches. Évaluations) ou leur payer des profs pour le faire: les frais doubles!!! Donc il vaudrait mieux aller dans le public et payer les heures supplémentaires parce que ces dernières sont dans l'informelle on en parle pas. Hasbona Allah wa ni3ma lwakil. On paye des impôts nos enfants sont sensés recevoir une éducation et un enseignement de qualité et gratuitement.

1- "52.000 élèves sur 700.000 avaient quitté, cette année, les écoles d’enseignement privé pour rejoindre les établissements publics." Ce n'est pas une bonne nouvelle, M. le ministre... 2- "Le ministre a souligné que son département s’employait à préparer une étude de terrain pour connaître les raisons qui ont poussé les familles à transférer leurs enfants de l’enseignement privé à l’enseignement public" Pourquoi on a pas préparé une étude pour connaitre les raisons qui ont poussé plusieurs familles à passer à l'école privée? Ceci n'inquiète pas?

C est si simple : appauvrissement des ciyoyens ils ne peuvent plus payer ...c est tout hta wahed matayhreb men dar el a3ress.

Ce n'est que 7.4 % ! et ça doit probablement concerner le passage du primaire au collège. Si c'est le cas ce n'est pas une désertion. C'est un choix obligé découlant du pouvoir d'achat d'une certaine couche de la population qui ne peut pas se permettre la poursuite des études de leurs enfants dans le privé. Il ne devrait pas s'en inquiéter! Au contraire, il devrait agir dans ce sens et rendre l'école publique plus compétitive et plus accessible aux enfants au Maroc.

certaines ecoles prives font le tri des enfants a scolariser par des tests a l entree et conditionnent la reinscription à des bonnes moyennes sinon elle refuse le dossier de reinscription a l eleve et meme le droit de redoublement une premiere fois qui est applique dans les ecoles publiques et partout dans le monde . l enfant ainsi congedie est oblige de se rabattre sur l ecole publique a son grand desarroi et ce parce ce que marketing de ces ecoles privees ce fond sur les mentions pour l ensemble de leur laureat; les academies devraient mieux controler sur les methode d inscription et de redoublement puisque selon un article loi 06-00 l enseignement prive est investi d'un service public au meme titre que le public.

le peuple Marocain est un peuple intelligent normalement , comment des parents ils tombent dans le panneau du privé devenu une bergerie ? le privé au Maroc , c'est une bergerie tout simplement ! c'est l'enfumage , les établissements du Privé ils embauches des chômeurs , des gens sans formation , ils n'ont ni le niveau intellectuel , ni le niveau pédagogique nul nul

Mes salutations à vous .👍👍

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