À Marrakech, Achoura a cela de particulier que les célébrations durent dix jours, soit du 1er au 10 Mouharram. Chaque nuit, des jeunes et moins jeunes se donnent rendez-vous dans les quartiers populaires pour passer du bon temps ensemble aux rythmes de la dakka marrakchia. Armés de bendirs et de tambourins, chacun y va de sa petite note.
Chez elles, les femmes font de même. Mais, en plus des chants et des danses, elles clôturent les célébrations par un dîner spécifique à cette ville à cette occasion, appelé «Gueddida» ou «Taâchourt», préparé avec de la viande salée et séchée.
Lire aussi : Achoura à Salé: arrestation d’un ressortissant subsaharien pour homicide
Et après, chacun va de son côté, ne regrettant pas d’avoir mis les pieds dehors et n’ayant pas risqué de se retrouver aux urgences à cause d’un pétard, voire carrément d’une bonbonne de gaz qu’on fait exploser, comme cela est arrivé à Settat et à Salé.
Dans ces deux villes, des explosions de bonbonnes de gaz ont coûté la vie à deux mineurs: un adolescent âgé de 17 ans et une fillette de 5 ans.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte