Enseignement privé: les parents d'élèves décrètent ce mercredi Journée de la colère

DR

Revue de presseKiosque360. La guéguerre entre les parents d’élèves et les écoles privées s’envenime, d’autant que certains établissements ont eu recours au chantage. Désormais, les bulletins scolaires, les diplômes du baccalauréat et autres documents ne seront délivrés que si les frais de scolarité ont été payés.

Le 27/07/2020 à 19h16

La Fédération des parents d’élèves des établissements privés a décidé d’organiser une journée de protestation, ce mercredi 28 juillet à partir de 10 heures du matin, devant les directions provinciales du ministère de l’Education nationale. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mardi 28 juillet, que les parents d’élèves réclament aux services extérieurs de ce département de leur fournir les documents administratifs concernant leurs enfants. La Fédération s’adresse, par ailleurs, au ministre de l’Education nationale pour lui demander d’assumer ses responsabilités en retirant les autorisations qu’il avait précédemment accordées aux établissements privés.

Ces établissements, poursuit-elle, persistent à violer la loi et à renier leurs engagements d’appliquer les procédures administratives en vigueur. Ce faisant, la Fédération exprime son extrême inquiétude face à ces abus et ces atteintes au droit des enfants à l’éducation. Car, précise-t-elle, certaines écoles privées refusent de fournir aux élèves les bulletins scolaires, les résultats de fin d’année, les diplômes du baccalauréat, ainsi que les certificats de départ.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia indique qu’en plus de ces violations de la loi, la Fédération souligne que ces établissements recourent au chantage en refusant la réinscription des élèves si leurs parents ne règlent pas les frais de scolarité objet du litige qui oppose les deux parties. Pourtant, ajoute le communiqué, plusieurs décisions de justice condamnent ce refus et confirment le droit de l’élève et de son tuteur à retirer les documents administratifs auprès des établissements privés. La Fédération regrette, par ailleurs, que le ministère de l’Education nationale ait fait si peu cas de la lettre qu’elle lui avait adressée le 17 juillet courant. 

Dans cette correspondance, ce groupement d’associations appelait le département d’Amzazi à intervenir d’urgence pour mettre fin au calvaire qu’infligent les écoles privées aux apprenants et à leurs tuteurs. Les propriétaires de ces établissements, est-il encore indiqué dans la lettre, portent atteinte aux droits des élèves, pourtant garantis par la Constitution, les conventions internationales signées par le royaume, ainsi que la loi 06-00 formant statut de l’enseignement scolaire privé.

Par Hassan Benadad
Le 27/07/2020 à 19h16

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

mais bien sûr diabolisons les écoles et mettons les toutes de le même sac. Donnons le bon exemple à nos enfants et montrons leur que le vol est un acte anodin... nous en ferons de bons citoyens !

Espérons que cela mettra fin et de l'ordre concernant ces abus une bonne fois pour toute et d'accorder plus d'investissement dans l'enseignement publique pour qu'il atteigne une qualité d'enseignement inégalée dans les meilleurs conditions possibles pour nos enfants on aurais plus besoin de ces écoles privé !!

التعليم العام احسن من الخاص

En plus de retirer les autorisations des etablissements qui exercent du chantage, chaque plainte de parent concernant leurs releves de notes et bulletin devrait etre assortie d'une amende de 1000 dirhams ou plus par infraction et par victime, sous peines de voir les comptes de l'ecole et du directeur gelés.

Ces établissements sont privés , les parents ne veulent pas payer pour un service rendu , ils ont des engagements ( loyer , salaires , crédits ) ils subissent le jeu minable de certains parents pourtant à l’aise et qui refusent de payer au nom de la crise Covid .

0/800