Une étude britannique révèle que le coronavirus connaît une évolution telle qu’il commence, aujourd’hui, à développer de graves nouveaux symptômes chez les malades et à s’attaquer à de nouveaux organes. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du lundi 12 octobre, qu’au début de la pandémie, les malades souffraient de problèmes respiratoires, de fièvre, de la perte de l’odorat et du goût, ainsi que de quelques symptômes bénins. Aujourd’hui, le virus s’attaque à plusieurs organes du corps, rapporte le journal britannique The Daily Telegraph en citant une étude réalisée par plusieurs scientifiques. Selon cette étude, plus de 60% des malades atteints, récemment, par le virus Covid-19 souffrent de délires aigus qui commencent par des troubles de la parole et vont jusqu’à la perte de conscience dans certains cas.
Certains médecins considèrent ces symptômes comme le signal d’un état grave et avancé de la maladie qui nécessite l’admission des patients en service de réanimation. L’étude tempère, toutefois, en indiquant que l’apparition des hallucinations ne signifie pas que les patients sont en danger et qu’il suffit seulement de les mettre sous respiration artificielle. L’étude a, en outre, montré que le virus a tellement évolué qu’il commence à attaquer à l’appareil digestif, causant ainsi une perte d’appétit. Plus de 50% des personnes atteintes du coronavirus ont déclaré aux médecins ne plus supporter de s’alimenter. Une inappétence qui s’est répandue chez les malades européens, leur causant ainsi une perte de poids, de la diarrhée et des vomissements.
Le quotidien Assabah rapporte que l’étude a décelé, par ailleurs, l’apparition de lésions de la peau, notamment chez les sujets de moins de 40 ans. Ce qui constitue, selon les scientifiques, des signes avant-coureurs de l’infection du coronavirus. Ces ulcérations apparaissent souvent dans les mains, les pieds et les doigts sous forme d’infections aiguës. Ces lésions sont toutefois soignées selon un protocole différent de celui du Covid-19. Ces symptômes persistent normalement pendant deux semaines et commencent à disparaître avec la rémission du malade.
Les scientifiques qui ont réalisé cette étude ont découvert l’apparition de fortes rougeurs dans les yeux de certains malades. Au début de la pandémie, cette rougeur avait été attribuée à la fièvre, avant que l’on ne constate qu’il s’agissait d’un autre symptôme développé par le virus, particulièrement chez les personnes âgées. Cette rougeur est considérée par cette étude comme une propagation du virus dans le corps nécessitant une prise en charge rapide.