Lors de cette séance d’ouverture, Ahmed Abadi, député du PPS et deuxième vice-président de la commission parlementaire des finances, a été désigné pour diriger les débats de cette commission à la place de Lahcen Saadi, nouvellement nommé secrétaire d’Etat à l’artisanat.
«Nous demandons au nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, Azzedine El Midaoui, de renforcer le dialogue avec les grévistes afin de trouver une solution», a déclaré le président du groupe parlementaire du PAM, Ahmed Touizi. Ce dernier avait récemment participé à une tentative de dialogue avec ces étudiants. La proposition d’Ahmed Touizi a été partagée par de nombreux élus de la nation.
D’autre part, une discussion plus générale a été axée sur la présentation des positions des groupes parlementaires au sujet du PLF 2025. Les députés de l’opposition l’ont fermement dénoncé, contrairement aux représentants de la majorité (RNI, PAM, Istiqlal).
Le député de l’USFP, Abderrahim Chahid, a reproché au gouvernement d’Aziz Akhannouch «d’avoir entamé le nouveau modèle de développement alors que le chômage enregistre un taux de 13,7 %», a-t-il affirmé. «Cet Exécutif est celui qui a le moins créé d’emplois», a martelé le représentant de l’USFP.
Cette séance s’est déroulée durant trois heures en présence notamment de Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Economie et de Fouzi Lekjaa, ministre délégué aux Budget.
Cette loi de finances prévoit un rebond économique substantiel, avec un taux de croissance de 4,6% et un taux d’inflation limité à 2% en 2025. Les deux priorités du gouvernement seront concentrées sur la question de l’emploi (14 milliards de dirhams) et du pouvoir d’achat avec une dotation d’environ 16 milliards de dirhams à la caisse de compensation pour soutenir le butane, la farine et le sucre.