Grève du 5 février: à Casablanca, une adhésion record des enseignants

Des enseignants grévistes à Casablanca. (K.Essalak/Le360)

Le 05/02/2025 à 16h02

VidéoÀ Casablanca, les enseignants ont répondu en masse, ce mercredi 5 février, à l’appel à la grève lancé par plusieurs centrales syndicales. Selon un bilan provisoire, le taux d’adhésion dépasse les 90% dans plusieurs directions provinciales.

Les établissements scolaires de Casablanca ont tourné au ralenti ce mardi. «C’est un rendez-vous historique», affirme Younes Firachine, secrétaire général du syndicat national de l’éducation affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT).

Dans plusieurs directions provinciales, les taux de participation dépassent les 90%, selon les premières estimations. «La plupart des centrales syndicales ont appelé à cette mobilisation nationale, et le succès était au rendez-vous, tant par l’ampleur de l’adhésion que par la portée politique du mouvement. À titre d’exemple, la direction provinciale de l’éducation de Sidi Bernoussi affiche un taux de participation de 94%», fait savoir ce syndicaliste.

Les grévistes dénoncent une tentative du gouvernement de restreindre leur liberté syndicale, en promulguant la loi sur la grève, et exigent l’abandon de ce texte controversé. Mohammed Bichouti, enseignant, résume l’état d’esprit général: «Nous protestons contre cette atteinte à nos droits fondamentaux. Ce débrayage est un avertissement clair: nous exigeons l’annulation de cette loi et l’ouverture d’un véritable dialogue social

Le gouvernement, de son côté, reste silencieux face à cette contestation de grande ampleur. Pourtant, la pression syndicale ne faiblit pas. «Il y aura une suite», prévient Younes Firachine, laissant entendre que de nouvelles actions pourraient être engagées si les revendications des grévistes ne sont pas prises en compte. Affaire à suivre...

Par Fatima El Karzabi et Khalil Essalak
Le 05/02/2025 à 16h02

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les syndicats veulent simplement montrer qu'ils peuvent faire le beau et mauvais temps au Maroc. Quels sont leur revendications par rapport à cette loi. peuvent ils nous expliquer en quoi elle restreint leur liberté de grève??? de toute facon les enseignants (dont je fais partie) sautent sur toutes les occasions d'appel à la grève sans se soucier de leur devor envers les étudiants. c'est plus que lamentable. de plus se sont surtout des questions politiques qui font bouger ces syndicats. ils étaient ou qd le gouvernement de benkirane a libéré les prix et a touché à la caisse de compensation (ce qu'aucun gouvernement antérieur n'avait osé faire)

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