La crise du Covid-19 a contraint plusieurs éleveurs de volaille à réduire leur production et d’autres à cesser définitivement leur activité. D’où la baisse de l’offre de poulet vif sur le marché et une augmentation provisoire du prix à la ferme pour atteindre 15,00 dirhams/kg en moyenne sur 10 jours et revenir à 13,00 dirhams/kg ce lundi 28 septembre. C’est ce qu’a tenu à préciser la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA).
Dans un communiqué diffusé ce lundi, la fédération explique l’augmentation soudaine du prix du poulet par une baisse de production due à la fermeture des hôtels, des restaurants, des réfectoires et cantines, des salles de fête, et à l’arrêt de l’activité des traiteurs…imposés par l’état d’urgence sanitaire.
«Les pertes occasionnées pour le secteur sont estimées à plus de 4 milliards de dirhams, dont une bonne partie a été assumée par les éleveurs», souligne le communiqué.
Lire aussi : Vidéo. Le prix du poulet se voit pousser des ailes, voici pourquoi
Selon la FISA, la fluctuation des prix va perdurer tant que les mesures prévues pour la mise à niveau des circuits de commercialisation et de distribution des volailles ne seront pas mises en œuvre.
Une façon pour la fédération d’appeler le grand public à la tempérance face à cette hausse de prix temporaire, en rappelant que cette crise qui a affecté le secteur et qui a duré plus de six mois a occasionné des pertes colossales. «Ne sur-réagissons pas à un pic de prix de 10 jours», est-il conseillé dans ledit communiqué.
Rappelons que certains internautes mécontents avaient, la semaine dernière, lancé des appels à boycotter le poulet, sur les réseaux sociaux.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte