Intelligence artificielle: une Marocaine nommée pour le prestigieux prix "Women Tech"

L’enseignante-chercheure en intelligence artificielle (IA), Hajar Mousannif. 

L’enseignante-chercheure en intelligence artificielle (IA), Hajar Mousannif.  . DR

L’enseignante-chercheure en intelligence artificielle (IA), professeur à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, Hajar Mousannif, a été nommée pour le prestigieux prix "Women Tech", qui récompense les femmes qui rayonnent à l’international dans le domaine des hautes technologies.

Le 08/11/2020 à 08h31

La jeune enseignante-chercheure, connue pour ses multiples inventions technologiques, vient d’être nominée par le réseau Women Tech pour le prix de la catégorie "Global AI Inclusion Award".

Hajar Mousannif est professeur de maching learning et d’analyse de données massives à la Faculté des Sciences Semlalia relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech.

Cette enseignante-chercheure est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur d’Etat obtenu en 2005 de l’Institut National des Postes et Télécommunications (INPT) et d’un doctorat en Informatique obtenu de l’Université Cadi Ayyad, sur ses travaux sur les réseaux de capteurs sans fil et les réseaux de véhicules.

Elle compte à son actif plusieurs brevets d’invention en Intelligence artificielle (IA), dont un sur le "système ambiant de rétroactions et d’évaluation des apprentissages des étudiants" et un autre sur la "diffusion de contenu personnalisé en se basant sur la reconnaissance des émotions via les terminaux mobiles".

En plus de son expérience académique, elle a présidé le comité de programme de nombreuses conférences internationales. Hajar Mousannif a été sélectionnée parmi cinq autres chercheures en Afrique du Nord. Elle a déjà reçu de nombreux prix internationaux, tels que le prix L'Oréal-Unesco et le prix d'excellence Emeraude Litterati.

"C’est un grand bonheur pour moi et pour mon pays d’être nominée à ce prestigieux prix", a-t-elle confié à la MAP, indiquant qu’elle a beaucoup travaillé, ces dernières années, sur l’IA et sur plusieurs projets qui ont eu un écho mondial.

Hajar Moussanif a expliqué que ses principaux intérêts de recherche incluent l'IA, l'apprentissage automatique, le Big Data, l'IoT, l'interaction homme-machine et les technologies de nouvelle génération.

Concernant ce prix, elle a fait savoir qu’elle est jusqu’à présent classée parmi les sept premières toutes catégories confondues, eu égard aux résultats provisoires des votes par réseaux sociaux, se déclarant certaine que si les choses continuent de la sorte, elle sera classée à la fin des votes parmi les trois premières lauréates toutes catégories confondues.

L’annonce des lauréates par catégorie aura lieu le 13 novembre courant, alors que les trois lauréates de chaque catégorie seront primées lors d’une cérémonie virtuelle qui sera organisée le 8 décembre prochain.

Le réseau Women Tech, basé à Mountain View dans l’Etat de Californie (au cœur de la Silicon Valley), promeut la diversité des genres dans la technologie.

Comptant plus de 100.000 membres dans 181 pays, le réseau connecte les talents avec les grandes entreprises et startups leaders valorisant la diversité.

Ce prix féminin mondial, créé il y a deux ans par Ayumi Moore Aoki, récompense des filles et femmes d’exception porteuses d’innovation dans le domaine des hautes technologies.

Il vise notamment à contribuer à réduire l’écart entre les femmes et les hommes dans le domaine des technologies.

Le 08/11/2020 à 08h31

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Il faut peut être voiler Nadine Morano pour qu'elles ait le niveau

Salam 3alaykoum wa rahmatulahi wa barakatuh, Félicitations à notre compatriote pour cette nomination prestigieuse en espérant pour elle le succès pour ce prix. Al hamdoulilah, cette chercheuse de talent prouve par son génie, ses compétences, son savoir et son travail (acharné) qu'au Maroc, il est possible d'atteindre les sommets dans tous les domaines (scientifique, médical, technologique, religieux,...) sans avoir à étudier ou réussir professionnellement ailleurs. Ce qui est malheureusement une vérité absolue pour une immense partie de notre peuple. D'ailleurs, la presse maghrébine francophone (donc y compris algérienne et tunisienne) publié souvent des articles ou des ingénieurs, chercheurs, médecins,... réussissent brillamment à l'étranger (principalement en occident) histoire de booster l'orgueil et le chauvinisme national (désolé du pléonasme), mais sans remettre en cause les raisons pour lesquelles ils n'ont pas pu exprimer et épanouir leur talent et leur potentiel au pays : médiocrité de notre système éducatif (voire quasi faillite), corruption et incompétence de beaucoup trop de nos dirigeants, candidat pistonné prioritaire à un autre plus compétent pour une offre d'emploi etc... Enfin bref, il nous faut beaucoup plus d'exemples comme elle pour prouver à notre peuple et surtout à notre jeunesse que le travail paie toujours et qu'on peut très bien achever brillamment ses études au Maroc et réussir professionnellement dans son pays. Encore bravo à elle. Wa salam 3alaykoum wa rahmatulahi wa barakatuh.

félicitations Mme, le travail paye toujours, vous faite honneur à votre noble pays,

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