Interdiction des personnes souffrant de troubles mentaux au centre Dar El Kheir de Tit Mellil: les précisions de la wilaya

Le Complexe de protection sociale Dar El Khir de Tit Mellil, sis à l'entrée de Casablanca. 

Le Complexe de protection sociale Dar El Kheir de Tit Mellil.. Anas Zaidaoui / Le360

La wilaya de la région Casablanca-Settat a indiqué n’avoir jamais ordonné aux responsables du centre social Dar El Kheir de Tit Mellil d’interdire l’admission des personnes souffrant de troubles mentaux.

Le 12/04/2023 à 22h14

La wilaya de la région Casablanca-Settat a réagi à l’article publié par Le360 qui indiquait qu’elle avait ordonné aux responsables du centre social Dar El Kheir de Tit Mellil d’interdire l’admission des personnes souffrant de troubles mentaux. Cette information avait été révélée par Mohamed Benjelloun, président de l’association Dar El Kheir Walkarama, qui dirige le complexe depuis le 1er octobre 2019. Voici les précisions de la wilaya.

Dans un communiqué parvenu au 360, la wilaya de la région Casablanca-Settat précise qu’«elle n’a jamais ordonné à l’association gestionnaire du centre social Dar El Kheir à Tit Mellil de refuser ou interdire l’admission des personnes souffrant de troubles mentaux».

Les décisions concernant ce centre social, précise la wilaya, émanent du comité de pilotage instauré dans le cadre de la convention de soutien du centre signée en décembre 2019. Ce comité est présidé par la wilaya et composé de représentants du ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, du ministère de la Santé et de la protection sociale, des collectivités territoriales concernées, de la province de Médiouna et de l’Entraide nationale, poursuit la même source.

«Le comité de pilotage n’a jamais pris de décision visant à limiter l’admission au centre social Dar El Kheir ou d’interdire aux personnes souffrant de troubles mentaux d’y accéder», souligne la wilaya, tout en saluant les efforts des partenaires du centre pour améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes sans-abri.

Par Younes Saoury
Le 12/04/2023 à 22h14